Mona Kazu est un duo rock indé du Creusot, en Saône-et-Loire. Priscille et Frank ont un univers très singulier. Ce sont des atmosphères qu'ils cherchent à créer, tour à tour, tendues, apaisées, rêveuses ou inquiétantes.
Priscille Roy et Frank Lafay se connaissent depuis des lustres, depuis un autre projet musical Blumen où Priscille donnait de la voix et ciselait des mots. Mais c'est en 2011 que ces deux sorciers du son et du chant décident de former Mona Kazu. Un groupe de rock indé qui connaîtra diverses configurations avant de se muer, l'an dernier, en un duo resserré sur ces deux passionnés de musique.
Ces deux-là composent à quatre mains, à la recherche d'atmosphères qui ont toutes pour point commun une certaine noirceur. "On a un côté dark (ndlr : sombre) parce que c'est ce qu'on aime écouter. On n'est pas trop branchés musiques festives", reconnaît le duo, avec un rire lumineux. L'un n'empêche pas l'autre ! D'ailleurs, ils doivent leur nom à Kazu Mikano, la chanteuse-bassiste du groupe new-yorkais noise Blonde Redhead. Pas vraiment le genre de groupe qu'on écoute à une pendaison de crémaillère ou à la fête d'anniversaire du petit dernier !
Chez eux, la musique vient en général en premier, Frank se chargeant de bien la triturer. Priscille écrit ensuite des textes flirtant parfois avec un onirisme romantique. La voix de cette dernière est également au cœur du projet. Elle en joue comme d'un instrument, passant du chuchotement au cri. Elle s'amuse avec les sonorités de la langue, jonglant avec l'Anglais, le Français ou l'Allemand. Une interprétation habitée qui rend le projet plus singulier encore, loin des canons de la bande FM.
En 2019, Mona Kazu a décidé de passer un cap dans la professionnalisation. Le duo a beaucoup tourné avec une trentaine de dates dans toute la France. Il prépare un troisième album pour 2020, qui sera (vous l'aurez compris) un nouveau collage d'atmosphères arty et post-wave.
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#studio3 a été réalisé par les équipes de France 3 Bourgogne:
Cadre technique : Christophe Brunel
Son : Pascal Di Betta, Yoann Danjou et Gilles Parnalland
Lumières : Jean Picard
Cadreurs : Jean-Christophe Leduc et Eric Demangel
Mise en images : Vincent Chapuis
Techniciens vidéo : Antoine Dutot et Agnès Devevey
Machiniste : Ronald Boucheron
Scripte : Marie Fleith
Montage : Rachel Nectoux
Editrice web : Patrick Jouanin
Journaliste : Maryline Barate