Championnats du monde de rallye aérien à Mâcon : "on a de bonnes chances d'aller au bout"

La ville de Mâcon va accueillir les championnats du monde de rallye aérien, du 30 juillet au 5 août prochains. Des pilotes d'une quinzaine de pays seront présents pour tenter de décrocher le titre. Même si la discipline reste pour eux un loisir, les tricolores croient en leur chance.

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Ce n'est pas encore la saison des migrations d'oiseaux. Pourtant, une quarantaine d'aéroplanes parcoureront le ciel de Mâcon à partir du 30 juillet. Après les championnats du monde de motonautisme, la ville va accueillir la prochaine édition des championnats du monde de rallye aérien, jusqu'au 5 août. Les pilotes d'une quinzaine de pays s'affronteront dans des épreuves allant de l'atterissage de précision à une course d'orientation bien particulière. Si la discipline reste peu connue en France, les spécialistes croient aux chances des tricolores de "ramener la coupe à la maison". 

Bien plus qu'un ballet aérien 

Après une cerémonie d'ouverture le 29 juillet, chaque équipe, constituée d'un pilote et d'un navigateur, prendra place dans les appareils, des biplaces. Au programme, deux épreuves distinctes. La première consiste à poser les "coucous" sur une bande blanche de deux mètres seulement. Si l'avion ne se trouve pas exactement sur cette zone appelée "porte-avions", l'équipe aura des points de pénalité, proportionnels à l'écart entre l'aéronef et l'étendue de départ. 

La seconde est une course d'orientation. Chaque équipage devra repérer des symboles ou lieux d'intérêts à partir de photos reçues quelques minutes seulement avant de décoller ! Autre difficulté, les pilotes ne seront équipés que de très peu d'instruments pour y parvenir. Ils devront ensuite localiser précisément les zones découvertes sur une carte. Là encore, des points de pénalité seront infligés en fonction de la précision des indications cartographiées. 

L'équipe qui finira la compétiton avec le moins de pénalités, sera sacrée nouvelle reine des cieux.

Un sport encore peu médiatisé 

Même si les performances des pilotes peuvent être spectaculaires, la discipline n'est pas encore très médiatisée. "C'est une compétition, mais cela reste un sport "amateur" dans le sens où ce n'est pas très suivi comme le football par exemple" explique Loïc Logeaif, directeur technique national de la Fédération Française d'Aéronautisme (FFA), organisatrice de l'événement. Ici, les sportifs ne cherchent pas la gloire, ou les projecteurs : "la seule récompense c'est d'être sacré champion. Il n'y a pas de primes, ou quoi que ce soit" dit-il. 

Avant toute chose, on est là pour le plaisir.

Loïc Logeaif, directeur technique national de la FFA

La France compte à elle seule 600 clubs aéronautiques, pour près de 50 000 licenciés. Rien à voir avec le rugby ou le football mais ... "c'est tous des passionnés. Les épreuves seront commentées en direct. Ca va attirer du monde" prédit Loïc Logeaif. 

La France parmi les favorites

Des passionnés qui supporteront bien évidemment les sept équipages tricolores en lice. "On est plutôt bien préparé. On est à domicile, donc on a un certain avantage parce qu'on connait déjà le terrain", se réjouit le directeur technique de la fédération. Arrivé troisième en Afrique du Sud l'année dernière, ou au Portugal en 2016, le pays des Lumières ne vise pas en-dessous.

La troisième place, c'est le strict minimum. On veut terminer encore mieux.

Loïc Longeaif, directeur technique national de la FFA

Mais parmi les 49 équipages en compétition, la République Tchèque et la Pologne seront à l'affût : "en général, ces deux pays sont très bons" confirme Loïc Logeaif. "Mais avec des pilotes comme Olivier Rivière ou Jérôme Jireau, on a réellement nos chances".

 

Pour la ville, des retombées économiques 

Ces championnats du monde, Mâcon en a obtenu l'organisation il y a deux ans : "ici, on a un aérodrome qui est classé aérodrome dynamique. La fédération internationale cherchait un lieu alors on a simplement envoyé notre candidature" explique Phillippe Schneberger, conseiller délégué aux grandes infrastructures touristiques de Mâcon. Finalement, la candidature de la ville est retenue, face à celle de Vichy, ou d'Issoire. Les championnats de France, nécessaires pour se qualifier pour les mondiaux, y ont lieu dans la foulée. 

Quand ça a été organisé à Châteauroux, il y a eu 70 000 personnes sur une semaine. On espère bien atteindre un nombre comme celui-ci.

Phillippe Schneberger, conseiller délégué aux grandes infrastructures de la ville de Mâcon

Forcément, des retombées économiques importantes sont à prévoir pour le secteur du tourisme. Et elles se font déjà sentir alors que les hostilités n'ont même pas officiellement commencé : "il n'y a pas que les équipes qui viennent. C'est toutes des délégations qui les accompagnent" explique l'élu. Conséquence immédiate, de nombreux hôtels affichent déjà complet, tout comme certains restaurants. 

L'ensemble des délégations, à l'exception du Portugal, sont déjà présentes à Mâcon pour s'entraîner en attendant le grand envol. Alors en voiture Simone ... ou plutôt en avion.

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