Antoine Griezmann a été désigné homme de la finale de la Coupe du monde 2018. "Je ne réalise pas encore. La Coupe pèse beaucoup (...) On entre dans l'histoire", a déclaré le Mâconnais à l’issue de la victoire contre la Croatie dimanche 15 juillet 2018.
Nos enfants vont être très fiers de porter notre nom
Qu'est-ce que ça fait d'être champion du monde?
"Franchement, personnellement, je ne réalise pas encore. La coupe pèse beaucoup. Je suis très fier de cette équipe, des joueurs, du staff aussi, technique et médical. On était vraiment un groupe uni, les remplaçants et les titulaires. Grâce à cette force on a réussi à faire quelque chose d'incroyable. On entre dans l'histoire. Maintenant on n'a qu'à profiter, être en famille, faire la fête, et demain (lundi) faire la fête avec tous les Français".On va parler de "génération Griezmann": qu'en pensez-vous?
"Je mets toujours le collectif en premier, parce qu'on l'a vu dans cette Coupe du monde, sans collectif fort et soudé, on passe à la trappe. J'ai des coéquipiers extraordinaires. Moi, je vais être dans l'histoire du foot français, même si on ne réalise pas maintenant, nos enfants vont être très fiers de porter notre nom.On essaie de donner une bonne image de la France, des joueurs français. J'espère que beaucoup de jeunes auront vu ce match et feront pareil".
CHAMPIONS DU MONDE. Vive la France pic.twitter.com/YI3bGeHr5e
— Antoine Griezmann (@AntoGriezmann) 15 juillet 2018
L'équipe de France est composée de joueurs de beaucoup d'origines...
"C'est la France qu'on aime. On a plusieurs origines mais on est tous unis, cette équipe, c'est pareil. Beaucoup de joueurs ont des origines différentes, mais on a tous le même état d'esprit, on est tous pour le même maillot, pour le Coq, pour ce pays. On mouille le maillot, on fait des efforts les uns pour les autres, c'est beau à voir quand on fait ça".La défaite en finale de l'Euro-2016 vous a-t-elle aidés?
"Oui, on a travaillé dessus. Je ne sais pas combien de joueurs étaient à l'Euro, il y a eu beaucoup de changements. Les joueurs nouveaux nous ont fait énormément de bien : (Benjamin) Pavard, Lucas (Hernandez), Kyky (Mbappé) ont amené un plus à cette équipe. On est un groupe, on vit bien du début à la fin. Les remplaçants ne boudaient pas, ils ne s'énervaient jamais, ils travaillaient pour le collectif et pour que tout aille bien. C'est ça qui a fait notre force. Et le coach a été juste dans les lectures du match".Maintenant, c'est plus le moment de profiter, de kiffer avec tous les Français
Comment avez-vous vécu l'épisode du penalty accordé avec l'assistance vidéo à l'arbitrage (VAR)?
"En fait, quand l'arbitre est allé voir la vidéo, je ne savais pas pourquoi, j'ai demandé à Olive (Giroud), et il m'a dit qu'il y avait main. J'ai essayé d'être dans mon coin, un peu seul, et quand il a sifflé penalty, de faire comme si c'était un match de championnat et prendre mon calme et mon sans-froid. J'ai continué mon astuce sur les penalties, ça marche en ce moment".
Vous avez des chances d'être Ballon d'Or...
"Le Ballon d'Or, c'est les gens qui vont voter, on verra bien ce qui va se passer. Il me reste la Supercoupe d'Europe à jouer, j'espère la gagner avec mon club. Maintenant, c'est plus le moment de profiter, de kiffer avec tous les Français, quand on va rentrer avec nos familles. On va passer de bonnes vacances et être prêts pour la Supercoupe. Le Ballon d'Or n'est pas entre mes mains".