L'enquête va tenter de comprendre s'il y a eu, ou non, absence de consentement.
Le procureur de la République de Mâcon, Eric Jallet, nous a confirmé qu'un dépôt de plainte avait eu lieu et qu'un homme placé en garde à vue, avait été remis en liberté. Mais pour l'instant, aucune information judiciaire n’a été ouverte.
Ses déclarations concernent un possible viol, qui se serait déroulé le 24 octobre dernier, au centre d'entraînement de l'AS Mâcon, alors qu'un couvre-feu était à nouveau imposé aux Français. Une soirée pendant laquelle une jeune femme de 16 ans aurait été violée, par un homme de 19 ans. Selon les informations du Journal de Saône-et-Loire, "la victime est étrangère à l’AS Mâcon et le rugbyman suspecté est un ancien licencié de l’association" et aucun membre du club n'est impliqué.
Le club a tenu à réagir dans les pages du JSL : "dans l’enceinte du club, il y a un centre d’hébergement pour les jeunes en formation (...). Ces jeunes logés dans ce centre sont tous majeurs. Il leur est rappelé à leur arrivée et au moment de la remise des clefs, que le centre d’hébergement est interdit à toute personne extérieure au club. Ces règles semblent avoir été transgressées par quelques jeunes ce soir-là. L’enquête fera toute la lumière sur ce qui s’est passé".Les témoins ne parlent pas automatiquement de contraintes.
Plusieurs témoins de la soirée ont été entendus. "Ils ne parlent pas automatiquement de contraintes. L'enquête, toujours en cours, va porter sur l'absence, ou non, de consentement", conclut le procureur de Mâcon.