Un décret publié au Journal officiel a mis en place des conditions restrictives pour bénéficier de l’aide attribuée aux acheteurs de vélos électriques, à partir du 1er février 2018.
"Je trouve ça très dommageable. Tout le monde est d’accord sur le fait qu’il faut développer les moyens de transport alternatifs à la voiture pour des problèmes d’écologie, de santé", explique Nadine Chambre, de l’association Mâcon Vélo en ville.
Cette réaction fait suite à la publication d’un décret au Journal officiel, qui indique que la prime à l’achat d’un vélo électrique est soumise à de nouveaux critères d'attribution. Deux conditions sont requises : l’acheteur ne doit pas être imposable et une "aide ayant le même objet [doit être déjà] attribuée par une collectivité locale". L’aide ne doit enfin pas être supérieure à 20% du prix d’achat du vélo, ou être supérieure à 200 euros.
Des ventes dopées par la prime
Cette prime a contribué à la hausse des ventes de ces vélos électriques. C’est le cas dans le magasin E+Bike 71, à Mâcon. Mais le gérant reste confiant pour l’avenir de ce type de vélo : "L’avantage du vélo électrique, c’est qu’il fait sa communication par lui-même. Son intérêt, on le découvre en l’utilisant. Je pense que les ventes seront maintenues. C’est à nous, professionnels, de faire en sorte de dynamiser les ventes", détaille Franck Salmon.
En réaction, la communauté de communes du Grand Chalon a décidé de proposer un remboursement jusqu’à 200 euros.
Un reportage de Fanny BORIUS, Romy HO-A-CHUCK et Patrick JOUANIN avec
Nadine Chambre, association Mâcon Vélo en ville
Franck Salmon, gérant E+Bike 71
Judith Un, membre de l'association PAMA (Partage et mobilité active)