Une classe de seconde au lycée Parriat de Montceau-les-Mines teste le principe de la classe inversée sur tablette depuis un an. Un programme qui s'inscrit dans le plan numérique pour l'éducation.
Depuis la rentrée de septembre 2015, plus de 70 000 élèves et 8 000 enseignants expérimentent, en France, de nouvelles formes d'enseignement et d'apprentissage grâce au numérique.
La ville de Montceau-les-Mines est l'une des pionnières dans l'éducation au numérique. Elle avait déjà experimenté en 2013 cette pédagogie particulière sur un binôme constitué d'une classe de CM2 à l’école Jacques-Prévert et d'une classe de 6e au collège Jean-Moulin. Mais le principe des classes inversées est unique dans l'académie.
Des résultats très encourageants
Le principe de classe inversée permet d'individualiser les apprentissages. Les élèves révisent leurs leçons et font des tests de connaissance. Les résultats sont transmis en temps réel au professeur qui peut alors adapter sa pédagogie en fonction du niveau de l'élève.On peut créer notre propre cours, avec nos propres mots pour mieux comprendre et c'est beaucoup plus facile.
Steven, élève de seconde au lycée Henri-Parriat
Cette nouvelle méthode d'enseignement, Fanny Egger, professeur d'histoire au lycée Parriat, l'a développée en mêlant plusieurs pédagogies : "Les tablettes me permettent de faire travailler les élèves en autonomie, dégager du temps pendant mon cours pour individualiser mon discours et répondre à chaque question particulière des élèves."
Les résultats sont très encourageants : les moyennes ont augmenté de 2 à 5 points par rapport à la "méthode classique". Marc Aubert, proviseur au lycée Henri-Parriat, souhaite développer le principe des classes inversées.
Il a d'ores et déjà fait appel au conseil régional pour équiper une deuxième classe de seconde et il a débuté le recrutement d'une équipe pédagogique dédiée à ce projet.