La gendarmerie de Saône-et-Loire annonce sur Facebook qu'elle organisera deux jours sans PV les 30 et 31 février prochain. Si cette opération ne vous paraît pas sérieuse, c'est normal, elle l'est. Elle fait partie d'une stratégie, appréciée par les internautes, pour communiquer sur les réseaux sociaux.
Voulez-vous profiter de deux jours sans PV les 30 et 31 février prochain ? Est-ce que vous vous insurgez, vous aussi, face à une affiche vantant le "cannibalisme décomplexé" ? Avec le groupement de gendarmerie de Saône-et-Loire, toutes ces opérations sont possibles, et bien plus encore...
Pour autant, nous sommes désolés de vous décevoir, mais toutes ces opérations sont fausses... Elles font partie de la stratégie, bien construite, de la gendarmerie du département pour communiquer sur Facebook. Depuis plus d'un an, elle allie posts humoristiques, messages de prévention ou de promotion afin de donner une bonne image de ce corps de métier.
Des réactions souvent bienveillantes
À en croire les centaines de "likes" sous ces posts Facebook, ces opérations semblent fonctionner. Par rapport à d'autres pages de gendarmerie sur les réseaux sociaux, celle de Saône-et-Loire reçoit, très souvent, plus d'interactions que ses voisines.
Sous ce dernier post, Fabienne précise qu'elle "adore ce nouveau service communication qui passe des messages avec humour. C'est top. Bon dimanche à vous." Un autre internaute, "Jujusoso Fontem", vante lui aussi le virage pris par la communication de la gendarmerie, "faut avouer que l'humour venant de nos Forces de l'Ordre, en ces temps troublés, fait du bien."
"Selon l'humeur du moment"
Dans un mail, l'officier de communication à l'origine des messages confirme que la gendarmerie "a voulu donner un coup de projecteur nouveau sur l'institution, par l'intermédiaire de posts décalés, et utiliser la force d'internet". Deux objectifs : véhiculer une image positive, et se rapprocher d'une partie de la population "en étant davantage dans l'interaction", le tout "selon l'humeur du moment".
On aurait aimé en savoir plus, mais notre demande d'interview en bonne et due forme auprès de la communication régionale est restée lettre morte. Dommage... Rendez-vous aux prochains posts.