Saône-et-Loire : des militaires sécurisent la communauté de Taizé

La France compte des milliers de lieux de culte et d'édifices religieux. Comment assurer leur protection au lendemain de l'attentat de Saint-Etienne-du-Rouvray ? C'est la question que se posent les autorités. Une chose est sûre, à Taizé, les militaires sont en faction, prêts à intervenir.

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Au lendemain de l'attaque d'une église près de Rouen par deux djihadistes et l'assassinat d'un prêtre, les représentants des différentes religions présentes en France, reçus à l'Elysée ce mercredi 27 juillet 2016, ont réclamé une sécurité renforcée des lieux de culte. 

700 écoles juives et synagogues ainsi que plus de 1.000 mosquées sont déjà protégées dans le cadre de l'opération Sentinelle. La question est plus délicate concerne les 45.000 églises catholiques, 4.000 temples protestants et 150 lieux de culte orthodoxes que compte notre pays. Il est impossible de mettre un militaire ou un policier sur chaque parvis.

Quelles mesures de sécurité à Taizé ?

En Saône-et-Loire, la communauté de Taizé accueille en ce moment 2.500 jeunes chrétiens venus des quatre coins du monde pour prier. La sécurité y est déjà très présente depuis plusieurs mois. Les militaires de l'opération Sentinelle veillent au grain. Mais, avec l'attentat survenu hier, la vigilance s'est encore accrue. Notamment parmi les jeunes bénévoles qui assurent le service d'ordre. Les sacs sont ainsi systématiquement fouillés à l'entrée du site avec une plus grande attention encore que d'ordinaire.

La violence a déjà frappé à Taizé même s'il ne s'agissait pas de terrorisme

Les jeunes présents à Taizé ont été fortement ébranlés par l'assassinat du père Jacques Hamel. Leurs prières accompagnent ses proches ainsi que toutes les victimes du terrorisme. Ce meurtre ne peut que raviver des plaies à Taizé. Frère Roger, le fondateur de la communauté, a été poignardé en pleine messe. C'était en 2005. Et même si cela relevait d'un tout autre contexte pusique la jeune femme Roumaine, auteure de l'agression, souffrait d'un "délire de type paranoïaque"; la violence avait surgi au cœur même d'un lieu de paix et de recueillement. Tout comme à Saint-Etienne-du-Rouvray.

Le reportage de F. Borius et C. Claveaux avec :
  • Mario, 26 ans
  • Adèle, 24 ans
  • Frère David, communauté de Taizé
  • Cécile, 22 ans
La communauté de Taizé, en Saône-et-Loire, accueille en ce moment 2500 jeunes. Chacun s'efforce d'y vivre dans la paix et le calme au lendermain de l'attentat de Saint-Etienne-du-Rouvray. Même si la présence renforcée de l'armée et la fouille des sacs devant l'église bousculent un peu les habitudes.

 

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