L'entreprise Rougeot, qui envisageait d'installer un site d'enfouissement d'amiante dans une carrière qu'elle exploite à Mont-Saint-Vincent (Saône-et-Loire), a fait savoir ce lundi 26 juillet qu'elle renonçait à son projet.
Il n'y aura pas d'enfouissement d'amiante à Mont-Saint-Vincent, près de Montceau-les-Mines en Saône-et-Loire. L'entreprise Rougeot, qui exploite une carrière sur le territoire de la commune, envisageait d'y installer un site de stockage destiné à recevoir des déchets d'amiante.
Elle a annoncé ce lundi 26 juillet au maire de la commune sa décision de renoncer au projet. Une information dévoilée par nos confrères du Journal de Saône-et-Loire, que nous avons pu confirmer auprès de l'entreprise.
Ce projet avait déclenché de vives oppositions sur place. Le conseil municipal du 12 juillet dernier avait été l'occasion d'échanges tendus sur ce sujet.
Selon l'entreprise, l'opposition que le projet a rencontrée n'est pas fondée. "Notre projet n'a jamais voulu mettre en défaut qui que ce soit, salir l'environnement et atteindre l'intégrité de la santé des habitants de Mont-Saint-Vincent", indique ce lundi 26 juillet Marie-Françoise Roussel, directrice technique au sein de l'entreprise Rougeot.
"Un projet parfaitement cadré"
"Nous sommes un acteur régional, on n'a pas intérêt à mettre nos interlocuteurs régionaux en porte-à-faux. Nous-mêmes avons notre image de marque à préserver. Elle a été mise à mal de façon éhontée par un certain nombre de personnes", ajoute-t-elle.
On n'est pas là pour aller contre une population qui ne veut pas.
Marie-François Roussel, entreprise Rougeot
"C'était un projet qui était parfaitement cadré d'un point de vue environnemental et d'un point de vue sanitaire. Donc c'est dommage qu'il n'ait pas trouvé sa place", complète la responsable.
Au delà du stockage d'amiante, l'entreprise envisageait aussi de mettre en place sur le site de la carrière de Mont-Saint-Vincent du stockage de déchets inertes. Ce projet est également abandonné.
Elle va déposer "à la fin de l'été" un nouveau dossier de demande d'autorisation environnementale. Celui-ci "sera purement et simplement lié à la carrière, à son exploitation et à son réaménagement", précise Marie-Françoise Roussel.