En milieu rural, les cafés, hôtels et restaurants sont des lieux de vie qui contribuent aussi à rendre plus attractifs les villages. Leur disparition est préoccupante. L'Union des métiers des industries de l'hôtellerie lançait ce matin une nouvelle campagne à la Chapelle-sous-Brancion (71).
Les petits commerces ruraux, des lieux de vie en voie de disparition. L'Union des métiers et industries de l'hôtellerie de Saône-et-Loire avait confié ce jeudi 21 juin professionnels, élus et journalistes pour alerter sur la situation des bistrots ruraux.
La question de la signalétique est notamment évoquée, pour faire connaîttre ces établissements. "Aujourd'hui il y a moyen de faire mieux et pourquoi pas de mettre en place un panneau au même format pour tous, qui identifie le bar, le restaurant, l'hôtel. Quelque chose qui ne pollue pas le paysage, en accord avec toutes les municipalités", propose Patrick Revoyre, le président de l'UMIH 71.
"Le coeur battant de nos villages"
Le coeur battant de nos villages, c'est la formule utilisée par l'UMIH pour qualifier les cafés, hôtels et restaurants en milieu rural. Or ce coeur bat de moins en moins fort. Sur les 32000 communes françaises, 26000 n'ont plus de café. "Des études montrent que dans cinq ans, nous aurons perdu 40% de nos bars, cafés et restaurants à la campagne", s'inquiète Patrick Revoyre. Des acteurs pourtant essentiels pour l'emploi.
[#Ruralité] @herveBecam sur @Europe1 dans @BonjourLaFrance Pour la préservation des #Cafés #Hotels #Restaurants en zone rurale :"Il faudrait des allègements de la réglementation pour ses petits établissements" #Europe1 #UMIH pic.twitter.com/WsBovtbRRj
— UMIH (@UMIH_France) 19 avril 2018
L'UMIH lance une grande réflexion pour faire émerger des solutions adaptées à la ruralité. Cafés associatifs, cafés culturels, ou engagement de certains maires de garder ou de rouvrir un bistrot font partie des pistes pour redonner un coeur battant aux villages.
Le reportage de Michel Gillot, Fanny Borius et Cécile Réveillaud :
Avec :- Patrick Revoyre, président de l'UMIH 71
- Céline Mazoyer, restauratrice