La préfecture de Saône-et-Loire confirme ce lundi 26 novembre que la circulation, perturbée ce week-end par des barrages au péage de Villefranche, se fait à nouveau normalement sur l'A6 entre Mâcon et Lyon. Elle annonce également la mise en place d'un numéro dédié pour les professionnels.
• Une ligne dédiée en Saône-et-LoireLa préfecture annonce la mise en place d'une ligne "dédiée aux acteurs économiques (entreprises, transporteurs, commerçants, professionnels de santé), dont l’activité a pu, ou peut être, perturbée" par les actions des gilets jaunes. Elle fonctionne depuis le 25 novembre, de 8 à 20 heures.
Par ailleurs, "le centre opérationnel départemental reste ouvert 24 heures sur 24 jusqu’à nouvel ordre."
?La préfecture met en place une ligne dédiée aux acteurs économiques (entreprises, transporteurs,commerçants, professionnels de santé..) dont l’activité est perturbée par les troubles liés aux rassemblements et blocages : 03 85 21 83 83 prefet@saone-et-loire.gouv.fr. pic.twitter.com/28FS5cso7m
— Préfet de la Saône-et-Loire (@Prefet71) 26 novembre 2018
Pas de centres opérationnels départementaux activés dans l'Yonne, ni dans la Nièvre.
• Le Medef demande du soutien
De son côté, le Medef a demandé au gouvernement de "réactiver rapidement la cellule de continuité économique" pour soutenir les entreprises pénalisées par le mouvement des "gilets jaunes". Cette CCE, qui peut être réactivée en cas d'événement ayant un fort impact sur l'activité, réunit les représentants de l'ensemble des secteurs économiques et les services de l'Etat.
La demande du Medef intervient alors qu'une rencontre est prévue à Bercy sur l'impact du mouvement des "gilets jaunes", en présence des organisations patronales, mais aussi des fédérations de commerçants et d'artisans et de la Fédération française de l'assurance (FFA).
Selon Bruno Le maire, ce sera l'occasion de mesurer "l'impact sur les ventes actuelles et notre économie" des manifestations et de voir "les conséquences qu'il faut en tirer".
Le ministre de l'Economie a précisé qu'il demanderait aux assureurs et à la Banque publique d'investissement BPIfrance d'envisager une prise en charge des pertes de chiffre d'affaires des commerçants pénalisés par les blocages.
Selon M. Le Maire, certains magasins ont connu des baisses de chiffre d'affaires de "60, 70 ou 80%".