Plus de la moitié des départements français sont exposés à un risque de sécheresse estivale. Cette prévision a été rendue publique jeudi 14 mai par le ministère de la Transition écologique et solidaire. En Bourgogne-Franche-Comté, Haute-Saône et Saône-et-Loire sont les plus exposés.
Habitants de Bourgogne-Franche-Comté, vous êtes concernés par la prévision du ministère de la Transition écologique et solidaire rendue publique jeudi 14 mai. Il en ressort que 53 départements principalement dans la moitié est et le centre du pays sont en risque de sécheresse entre mai et septembre.
Un risque «très probable» pour 11 départements dont ceux de Haute-Saône et de Saône-et-Loire ... un risque «probable» pour 24 autres dont le Jura, le Doubs et le département de Côte d'Or.
Plus de la moitié des départements français sont exposés à des degrés divers à un risque de sécheresse estivale, selon une prévision rendue publique hier par le ministère de la transition écologique, qui veut améliorer l'anticipation de ce phénomène https://t.co/0wH9PrbkQP #AFP pic.twitter.com/S3rKXLndyD
— Agence France-Presse (@afpfr) May 15, 2020
Prévoir pour anticiper
Cette carte a été présentée à l'occasion d'une réunion du Comité national de l'eau. Elle est basée sur différentes données (celles de Météo France, de la surveillance des nappes phréatiques par le Bureau de Recherches Géologiques et Minières, des débits fluviaux ou encore des barrages gérés par EDF).La secrétaire d’Etat à la Transition écologique Emmanuelle Wargon a expliqué cette démarche par une volonté d'anticiper «les départements où on risque de ne pas avoir assez d'eau pour tous les usages afin de permettre de mieux se préparer et de renforcer la coordination, notamment en réfléchissant à un niveau interdépartemental».
L'été 2019 a connu un épisode de sécheresse exceptionnel avec 88 départements en alerte ou soumis à des restrictions.
Pour les trois mois à venir, Météo France prévoit « un temps plus sec que la normale » sur le nord-ouest de l'Europe, dont une bonne partie de la France, avec « un trimestre plus chaud que la normale » sur l'ensemble du continent.