Avec la sécheresse dans la région Bourgogne-Franche-Comté, les sources de la Nièvre sont à un niveau inhabituel pour une fin octobre.
La Nièvre n’est pas à sec, mais presque. La rivière est fortement impactée par la sécheresse. Ses sources sont au plus bas : un fait particulièrement inhabituel pour une fin octobre.
Autour de Champlémy par exemple, il est même difficile de retrouver la rivière. Elle naît de plusieurs petites sources éparses. Certaines sont taries, d’autres sont devenues de petites mares. "Normalement, il y a 30 à 40 centimètres d’eau. Alors que là, il y a 5 centimètres. C’est très rare. Je ne l’ai jamais vue asséchée à ce point. Il y a encore un filet d’eau, mais c’est assez limité", explique le maire (SE) de la commune, René Faust.
A quelques kilomètres de Champlémy, une autre commune est touchée : Arzembouy, également dans le département de la Nièvre. En temps normal, un autre bras de la rivière naît ici : la Nièvre d’Arzembouy. Mais cette année, pas une goutte d’eau à la fin octobre. En 10 ans dans le village, André Poux, un habitant, n’avait jamais connu une sécheresse aussi prolongée. "Ça doit faire un mois ou deux qu’il n’y a plus d’eau. Mais quand il y a vraiment de la pluie, le champ est totalement inondé. Là, forcément, il ne pleut pas, donc ce n’est pas le cas", fait-il remarquer.
La situation devrait bientôt toucher à sa fin. La pluie est annoncée pour ce dernier week-end d’octobre. Ce qui devrait regonfler le débit de la Nièvre.
Le reportage de Rémy CHIDAINE, Tania GOMES et Rachel NECTOUX