La Haute-Saône est l'un des départements pilotes pour la mise en oeuvre du service national universel (SNU). Le comité de pilotage est officiellement mis en place ce lundi 11 février, en présence du secrétaire d’État Gabriel Attal.
Dès le mois de juin, la Haute-Saône lancera le service national universel (SNU). Le secrétaire d'Etat Gabriel Attal est en visite dans le département : il doit assister à la mise en place du comité de pilotage du SNU.
La Haute-Saône fait partie des 13 départements pilotes. 3000 volontaires, âgés de 16 ans, devraient être concernés dans le pays, dès le mois de juin.
Promesse de campagne d'Emmanuel Macron, le service national universel devrait à terme toucher entre 650 000 et 800 000 jeunes chaque année.
Une visite ministérielle en #HauteSaone @GabrielAttal secrétaire d'État auprès du ministre de l'éducation nationale à #Vesoul pour parler du #ServiceNationalUniversel..la #HauteSaone dès juin va faire parti des 13 départements pilotes en France @F3FrancheComte @jmblanquer pic.twitter.com/kMyYmg1kHZ
— Frédéric Buridant (@FredBuridant) February 11, 2019
Quel sera le contenu du SNU ?
Le service national universel devrait comporter un ensemble de formations : gestes de premiers secours, sensibilisation à la protection de l'environnement, franchissements d'obstacles, ou encore ateliers sur les valeurs de la République. Il pourrait durer trois mois, réparties pendant les vacances scolaires.
Une phase d'un mois serait effectuée l'année suivant la classe de troisième, pour les jeunes âgés de 15 à 18 ans. Elle comprendra d'abord un temps "de cohésion", avec 15 jours en hébergement. Les jeunes seront sensibilisés aux questions de sécurité et de civisme. L'autre objectif est d'assurer la détection de l'illettrisme et d'établir un bilan de santé.
La deuxième partie est un temps de "projet collectif". Elle sera consacrée à un engagement dans une association ou dans l'armée.
Quel coût ?
Le projet de service national universel a fait l'objet d'une controverse, en raison de son coût. Selon une étude menée par plusieurs inspections générales, dont celles des armées et de l'éducation, il serait de 2,4 à 3 milliards d'euros par an. A cette somme s'ajouteraient des investissements initiaux, qui pourraient doubler le montant.