La SNCF veut faire rouler des trains entièrement automatisés

Des trains de marchandises et des TER qui roulent sans conducteur à bord … C’est le projet de la SNCF, qui envisage de faire circuler des prototypes de trains entièrement automatisés d'ici 2023. Un projet mené en partenariat avec Alstom notamment.
 

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

C’est quoi ces trains entièrement automatisés ?

La SNCF veut faire rouler davantage de trains sur les lignes les plus fréquentées. Elle veut aussi diminuer la consommation d'énergie en optimisant la conduite.

D’où ce projet de faire circuler des prototypes de trains entièrement automatisés d'ici 2023, et ce grâce à un partenariat avec notamment les constructeurs ferroviaires Alstom et Bombardier.

"Avec le train autonome, tous les trains circuleront de manière harmonisée et à la même vitesse, et l'exploitation ferroviaire gagnera en fluidité. Et plus de fluidité, c'est une meilleure régularité et une plus grande ponctualité des trains", déclare le patron de la SNCF Guillaume Pepy.
 

Qui participe à ce projet ?

Deux consortiums ont été créés en janvier 2018.
Ils sont pilotés par la SNCF et Railenium, l'institut de recherche technologique de la filière ferroviaire basé à Valenciennes (Nord).

Le premier groupement, qui devra produire un train de marchandises autonome, réunit Alstom, le groupe d'ingénierie Altran, le spécialiste italien de la signalisation Ansaldo STS (groupe Hitachi) et Apsys, filiale d'Airbus en charge de la cybersécurité.

Le second groupement est dédié aux voyageurs et doit automatiser un TER (train express régional). Il se compose du constructeur canadien Bombardier, de l'équipementier allemand Bosch, du spécialiste de l'intelligence artificielle SpirOps et du groupe technologique Thales.
L'Etablissement public de sécurité ferroviaire (EPSF) et l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (Anssi) ont été associés à l'aventure.

Fini la présence humaine à bord


Concrètement, "on va monter par paliers successifs (...) jusqu'au plus extrême niveau d'automatisation où il n'y a plus de présence humaine à bord", a précisé Pierre Izard, le directeur général délégué chargé des technologies ferroviaires à la SNCF.
"Et aussi, on va voir les applications potentielles arriver progressivement", dit-il. La première devrait être la mise au point, annoncée pour 2021, de la commande de trains de fret à distance, utile pour la desserte terminale d'un silo ou d'une carrière. On aurait alors des "trains-drones".

Les prototypes de train de fret et de TER totalement automatisés devraient ensuite être fonctionnels, sans conducteur à bord, en 2023.

"Industriellement, la porte s'ouvrira pour des trains autonomes à partir de 2025", pronostique Pierre Izard, qui voit aussi dans la démarche "l'ambition de définir des standards". La SNCF est à cet égard en contact étroit avec la Deutsche Bahn, son homologue allemande.
        
 
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information