Stéphane Peterhansel en route vers un nouveau Dakar au Pérou

Le pilote Haut-Saônois s'élancera du 6 au 20 janvier sur la 40e édition du rallye. Le dernier Dakar pour l'écurie Peugeot. Et des dunes péruviennes qui promettent des spéciales très sélectives pour le champion Peterhansel. 

Le Français Stéphane Peterhansel, recordman des victoires sur le Dakar (13) et vainqueur des deux dernières éditions avec Peugeot, a le sourire avant le départ 2018 au Pérou qui est, avec ses dunes, "le pays qui se rapproche le plus de l'Afrique", le berceau du célèbre rallye-raid.

Quelle a été votre première réaction en découvrant le parcours 2018 ?
Stéphane Peterhansel :  "C'est d'avoir le sourire. Pour moi, le Pérou est le pays qui se rapproche le plus de l'Afrique, avec beaucoup de dunes, des grands espaces hors-piste. Ce mix entre Pérou, Bolivie et Argentine va probablement être l'un des plus beaux parcours en Amérique du sud. Il y aura des spéciales longues, dures, ça va être sélectif."

Quels seront les moments clés de cette édition ?
Stéphane Petherhansel : "Il va falloir sortir du Pérou bien placé. Avec tous ces franchissements de dunes, il faut essayer de s'enliser le moins possible. Autant c'est intéressant de conduire dans les dunes, autant on peut y laisser beaucoup de minutes, voire des heures. On peut perdre la course dès le début au Pérou. Sur l'Argentine, il y a encore des étapes avec de gros morceaux, beaucoup de kilométrage dans des endroits dans lesquels on est déjà passé et qui sont compliqués en navigation. La course ne sera pas jouée avant la ligne d'arrivée."

La séquence de dunes vous donne-t-elle un avantage face à votre coéquipier Sébastien Loeb qui vous a talonné l'année dernière au général ?
Stéphane Petherhansel : "Difficile à dire. Sébastien a progressé d'année en année. Il est hyper rapide, il est malin. Il connaît la compétition, en général, sur le bout des doigts. L'année dernière, ça n'avait pas été facile de le battre. Cette année, ce sera probablement encore moins facile. Mais il n'y aura pas que lui. Dans l'équipe, il y aura aussi Cyril Despres qui progresse à grands pas, et Carlos Sainz. Il y a aussi de la concurrence pas mal dans les autres équipes."

Le Dakar souffle en 2018 ses 40 bougies

Trois pays, trois ambiances. Du Pérou à l'Argentine via la Bolivie, le Dakar soufflera ses 40 bougies en jouant sur la richesse des terrains sud-américains, sable compris, avec le voeu que le mauvais temps ne s'invite pas à la fête.
Des dunes après le départ de Lima, de l'altitude dans les Andes, puis des rio, et encore des dunes, jusqu'à l'arrivée à Cordoba, 8.700 km plus loin: le célèbre rallye-raid va éprouver ses 525 concurrents dans la diversité de l'Amérique du sud qu'il sillonnera pour la dixième fois.

Vainqueur huit fois du Rallye d'Argentine, le Français Sébastien Loeb espère revoir Cordoba comme grand vainqueur pour son troisième Dakar, après sa deuxième place en 2017. Mais la concurrence s'annonce serrée. Outre l'Alsacien, Peugeot alignera "Monsieur Dakar", Peterhansel, Cyril Despres et Carlos Sainz, soit autant de sérieux prétendants.


Dernier Dakar pour Peugeot 


Peugeot achevant son aventure Dakar après 2018, "on a à coeur de terminer sur une bonne note", explique le patron de l'équipe Bruno Famin qui a fixé l'objectif: "Gagner."

Le Qatarien Nasser al-Attiyah, champion 2015, et le Sud-Africain Giniel de Villiers, sacré en 2009, tenteront avec Toyota de contester la suprématie de la marque au lion, auteur du triplé en 2017, tout comme l'Espagnol Nani Roma, de retour avec Mini avec qui il s'était imposé en 2014.


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