Le mouvement des surveillants de prison ne faiblit pas. En Franche-Comté, trois établissements sur cinq sont concernés ce mercredi 23 janvier, dont deux totalement bloqués.
Les négociations avec la Ministre de la Justice Nicole Belloubet n'ont pas permis d'avancer et le mouvement se poursuit partout en France.
En Franche-Comté, trois sites sont concernés ce mercredi dont deux totalement bloqués. Selon Laurent Boitrand, secrétaire régional UFAP-UNSA pour la Bourgogne-France-Comté, que nous avons joint par téléphone, voici le détail des situations site par site :
► À Besançon, comme mercredi, il n'y a plus aucun surveillant de prison dans la maison d'arrêt. Le service minimum ainsi que la distribution des repas sont assurés par les ERIS (équipes régionales d'intervention et de sécurité) et par les forces de l'ordre. De nombreux camions de CRS étaient stationnés devant la prison ce mercredi aux alentours de 12h.
►À Lons-le-Saunier, c'est l'ensemble du personnel qui n'a pas pris son service. Ce qui représente un total de 30 personnels, soit 100% des effectifs. Les forces de l'ordre vont assurer le service minimum et la distribution des repas.
►À Belfort, une partie du personnel entre dans le mouvement depuis ce mercredi matin.
►À Montbéliard, il y a eu débrayage d'une partie du personnel et il y est envisagé de rentrer pleinement dans le mouvement dès jeudi.
►À Vesoul enfin, le personnel rentrera également dans le mouvement jeudi 25 janvier.