Selon les syndicats, Alstom Belfort supprimerait 320 postes sur les 600 que compte son activité "transports".
Le groupe Alstom annoncera fin février un plan pour supprimer 320 postes sur les 600 de son activité Transports à Belfort, soit plus de la moitié des effectifs, a-t-on appris jeudi de source syndicale.
Les craintes formulées début décembre par les syndicats se précisent. Selon un représentant syndical, "le projet de sauvegarde de l'emploi préparé par la direction prévoit 320 suppressions de postes sur un total de 590".
"Des services vont perdre 75% de leurs effectifs. Les plus affectés seront le bureau d'étude et l'industrialisation (en charge du développement des produits
avant la mise en production)", a-t-il précisé.
Contactée par l'AFP, l'entreprise n'était pas immédiatement en mesure de réagir jeudi après-midi.
Selon le délégué syndical, le plan sera officiellement annoncé aux représentants des salariés lors d'une réunion du comité central d'entreprise (CCE) à la fin du mois.
Les convocations ne sont pas encore envoyées, mais ce CCE pourrait se tenir les 25 et 26 février, a-t-il affirmé. Il doit en principe être précédé d'une information des représentants au comité de groupe européen.
"On nous a dit que le PSE serait présenté à la fin du mois" au CCE à ces dates, a confirmé un autre syndicaliste.
L'annonce du plan social était initialement attendue en janvier. Mais la réunion du CCE avait été annulée en raison d'un problème de représentativité de l'instance.
Elle intervient alors que le groupe industriel français et l'américain General Electric espèrent finaliser d'ici à mi-2015 le rachat du pôle énergie du premier
par le second. L'opération a reçu en novembre l'approbation du gouvernement. Alstom doit parallèlement racheter à GE son activité de signalisation ferroviaire pour renforcer le pôle Transport qu'elle garde en propre.
(AFP)