L'Etat "n'a pas de préférence" entre les offres de reprise d'Alstom et souhaite qu'elles "s'améliorent". Une réunion ce matin à l'Elysée faisait le point sur le dossier.
A l'issue de cette réunion autour de François Hollande, qui a duré trois quarts d'heure, en présence notamment de Manuel Valls et du ministre de l'Economie, Arnaud Montebourg, l'Elysée a rappelé que l'Etat n'avait pour l'heure aucune "préférence pour telle ou telle proposition" et souhaité que celles-ci "s'améliorent".
"Aujourd'hui, il y a une offre qui est connue et déposée qui est l'offre de General Electric et une offre qui devrait être confirmée dans les prochains jours qui est celle de Mitsubishi associé à Siemens", a-t-on rappelé à l'Elysée.
"Nous n'avons pas de préférence pour telle ou telle proposition. Nous avons des exigences qui sont l'emploi, le maintien de l'activité en France, l'indépendance énergétique. C'est à cette aune-là que nous regarderons les choses", a-t-on ajouté.
"Notre objectif maintenant c'est de continuer à aider à ce que les propositions s'améliorent pour servir au mieux ces différents objectifs", a indiqué l'Elysée, précisant qu'une nouvelle réunion dans le même format se tiendrait à l'Elysée "la semaine prochaine".