Dans une lettre à l'intersyndicale de General Electric Belfort, entreprise menacée par la suppression de 1 000 postes, le ministre de l'Economie et des Finances, Bruno Le Maire, assure qu'il réunira un comité de suivi pour vérifier les engagements pris par la maison-mère.
Le ministre de l'Economie et des Finances, Bruno Le Maire, a adressé un courrier aux responsables de l'intersyndicale pour vérifier les "engagements pris par General Electric lors de son rachat en 2014 des activités d'Alstom dans le secteur de l'énergie". Les syndicats contestent le plan social et mettent en avant plusieurs obligations non-respectées par le géant américain lors du rachat du site en 2014.
Le courrier en date du 14 août indique à l'intersyndicale de l'usine menacée par la suppression de 1 000 postes qu'un "comité de suivi" sera réuni en septembre prochain, à Bercy.
Des discussions entre Bruno Le Maire et le PDG de GE
Le ministre se serait entretenu avec le PDG de GE, Larry Culp. Celui-ci a confirmé qu'une "prolongation des délais du plan social était envisageable, dans le cadre d'un accord de méthode devant être négocié au sein de l'entreprise".
Les syndicats CGC-CGT-FO de General Electric avaient mis en demeure Bruno Le Maire, mi-juillet. Dans leur lettre de trois pages datée du jeudi 18 juillet, les syndicats rappellaient tous les engagements pris par l'Etat et GE lors de leur accord signé en 2014. Ces promesses n'ont pas été respectées selon les salariés.
Bruno Le Maire aurait avancé que les récentes commandes en matière de TGV vont permettre " d'envisager la création ou le maintien de 120 emplois industriels à Belfort ".