General Electric soupçonné de fraude et de falsification

Le géant industriel General Electric aurait falsifié ses comptes à hauteur de 38 milliards de dollars, selon les révélations d'un expert comptable publiées dans le quotidien américain du Wall Street Journal.

General Electric dans un début de tourmente. Le quotidien américain du Wall Street Journal a publié, jeudi 15 août, les révélations d'un expert comptable qui accuse le géant industriel d'avoir falsifié ses comptes.

Harry Markopolos affirme que GE va devoir constituer des réserves en cash de 18,5 milliards de dollars dans sa branche assurance et que le groupe ne comptabilise pas correctement ses activités pétrolières et gazières.

Un lanceur d'alerte déjà connu


Au total, il estime que les problèmes comptables s'élèvent à quelque 38 milliards de dollars.

De son côté GE affirme, dans un communiqué remis au Wall Street Journal avant la large publication du rapport, "avoir confiance dans ses chiffres financiers". "Nous opérons au plus haut niveau d'intégrité  et nous avons clairement exposé, avec beaucoup de détail, nos obligations financières", poursuit le communiqué.
 

General Electric accuse notamment M. Markopolos de conflit d'intérêts. Pour cause, Harry Markopolos serait rémunéré par un fonds d'investissement qui parie sur la chute de l'action GE. Le lanceur d'alerte avait déjà stipulé ce détail avant la publication de l'article.

M. Markopolos s'est fait un nom en mettant en garde contre les montages frauduleux de Bernard Maddoff, mais sans être entendu pendant des années. Finalement, le scandale a explosé et révélé que le célèbre financier avait trompé ses clients pendant de nombreuses années créant un préjudice de milliards de dollars. Il est en prison depuis 2009.


En France, le groupe face au plan de licenciement


En quelques heures, l'action de General Electric à Wall Street a chuté de 10.6 %. Une mauvaise passe alors que GE avait récemment rassuré sur son redressement

En France, le groupe General Electric fait régulièrement l'actualité avec son plan de licenciement controversé de 1 000 postes sur son site de Belfort.
 
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