L’école d’art de Belfort crée son jardin suspendu
Troquer les pinceaux pour des pioches
Là, les élèves troquent leurs crayons et leurs pinceaux pour d’autres outils : pioches, bêches ou râteaux ou arrosoirs. Sous les conseils de Pauline Gillard, responsable pédagogique, ils grattent le sol, puis procèdent à leurs premières plantations de l’année. Ce jour-là, ce sont des graines de pavot et d’amarante, une plante originaire d'Amérique centrale.
Un jardin suspendu en plein centre-ville
D’autres plantes, mais aussi des aromates et des légumes, et même des arbres fruitiers doivent y être plantés. Des ruches et un système d’irrigation sont aussi prévus. À terme, c’est un véritable jardin suspendu qui devrait voir le jour sur ce terrain perché à plus de 10 mètres du sol. « L’objectif, c’est de leur permettre de comprendre que la nature peut aussi être une source d’inspiration pour leurs créations artistiques », explique Pauline Gaillard, qui porte le projet depuis plus d’un an.
Reconnaissance nationale
Un projet novateur, qui vient d’être reconnu par la Fondation de France dans le cadre de son programme « transition écologique, ici et ensemble 2018 ». La fondation a débloqué environ 40 000 euros sur 3 ans pour soutenir le projet. Un projet qui intéresse déjà d’autres écoles d’art en France. Et qui pourrait faire de Belfort une ville de référence en « écologie appliquée ».L’école d’art de Belfort en chiffres
- 500 élèves
- 12 enseignants
- 30 ateliers de pratique liés aux arts plastiques
- 2 formations professionnelles : arts visuels et arts graphique
- 1 préparation art public APPEA
- 1 classe préparatoire
- 1 lieu d’exposition: « La Cantine d’art contemporain »
- 1 centre de documentation spécialisé
- 1 auditorium
- Et bientôt… 1 jardin suspendu !