Après deux années blanches et l'annulation des soirées du jeudi et du vendredi à cause de violents orages ayant provoqué d'énormes dégâts, les Eurockéennes de Belfort vont de nouveau résonner. Pour profiter au maximum de ces Eurocks réduites, voici une sélection de concerts à ne pas louper ce samedi 2 juillet.
Mise à jour : le concert de Foals n'aura pas lieu, pour des raisons logistiques indépendantes du festival, le concert de Meute initialement programmé sur la Greenroom à 00h00 se tiendra sur la Grande scène à 20h30.
17h30 : Wu-Lu (Loggia)
« Nourri par de multiples influences, le producteur et multi-instrumentiste a tout expérimenté. Du hip-hop au bruitiste lo-fi, en passant par un rock aux accents plus psychédéliques » observent les organisateurs du festival. C’est donc avec Wu-Lu, l’artiste touche-à-tout, que l’on démarre cette nouvelle journée de festival dans une ambiance punk fusion.
18h30 : Last Train (Grande scène)
Le quatuor rock alsacien est de retour aux Eurocks, cette année sur la Grande Scène, 6 ans après avoir conquis le public du festival sur la scène de la Loggia. Après une tournée phénoménale dans le monde entier, ils sont tellement heureux de revenir jouer « à la maison » qu’on peut s’attendre à un show dantesque !
18h30 : Star Feminine Band (La Plage)
Elles sont sept, elles ont entre 11 et 18 ans et elles chantent pour l’émancipation de la femme en Afrique. Droits des femmes, mariage forcé, excision, les Béninoises abordent de nombreux sujets sur des sonorités rock et traditionnelles. Avec leur énergie rafraîchissante, le concert de Star Feminine Band sera sans aucun doute un moment joyeux et festif qui restera dans les têtes.
19h30 : Oboy (Greenroom)
Oboy, on l'a d'abord connu avec le collectif Way Boto avec qui il s'est lancé dans le rap lorsqu'il avait 18 ans. Mais rapidement, Mihaja Ramiarinarivo, son vrai nom, se lance dans des projets en solo et rencontre un beau succès. Ses titres "TDB" et "Cabeza" accumule des millions de vues sur les plateformes d'écoute. La greenroom risque bien de trembler avec son rap énergique.
20h30 : Foals (Grande scène)
Ils étaient six à la création du groupe en 2005 et aujourd’hui, ils ne sont plus que trois. Mais cela n’a en rien diminué la qualité de leur travail. En 2020, Foals, le groupe britannique d'Oxford, a d’ailleurs remporté le trophée du meilleur groupe lors de la prestigieuse cérémonie des Brit Awards. Une belle reconnaissance de la profession pour leur musique rock indé.
21h30 : Izïa (Chapiteau Greenroom)
Pour Izïa, fouler la scène des Eurocks sera une façon de suivre les pas de son père, Jacques Higelin, qui a participé à la première édition du festival en 1989. Avec déjà plus de 10 ans de carrière, l’artiste en est à son cinquième album studio, dévoilé cette année. Fidèle à elle-même, c’est toujours avec des titres électro-pop-rock qu’elle continue de faire résonner sa voix.
22h45 : Simple Minds (Grande scène)
Le groupe emblématique des 80’s, Simple Minds, est de retour à Belfort. En 1997, les deux Anglais et leurs musiciens foulaient déjà la scène des Eurockéennes. Connus et reconnus depuis plus de quarante ans à l’international, grâce à des tubes comme « Don’t You » ou « Alive and kicking », avec leur univers pop-rock, ils continuent de séduire un large public.
00h00 : Meute (Chapiteau Greenroom)
En fermant les yeux, vous penserez être face à un DJ. Mais en les ouvrants, c’est une fanfare que vous trouverez face à vous. Oui, Meute c’est une fanfare électro. C’est étonnant, mais c’est surtout très fort. Avec leurs cuivres et percussions, ces onze artistes allemands reprennent et arrangent des titres électro de DJs connus. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils dépoussièrent la fanfare, comme l’électro.
01h00 : Paloma Colombe (Loggia)
Paloma Colombe a plusieurs casquettes. Le jour elle réalise des films documentaires ou fait des émissions radio. Et la nuit elle passe derrière les platines pour mixer. Avec la musique, cette franco-algérienne qui a le goût du voyage, souhaite mettre en avant les différentes cultures avec des sonorités venant d’ailleurs. Un véritable message d’ouverture et de tolérance se dégage de son travail.
