En visite à Dijon, l'ancien chef de l'Etat a évoqué la polémique General Electric. Le groupe américain vient d'annoncer qu'il ne créerait pas les 1000 emplois promis au moment d'acheter Alstom Energy. François Hollande estime que GE doit payer les amendes prévues, soit près de 34 millions d'euros.
C'est un dossier sur lequel il n'a pas de regret.
En visite à Dijon, où il a dédicacé son livre, l'ancien Président de la République François Hollande a estimé que General Electric devait payer les amendes prévues pour ne pas avoir respecté ses engagements.
Le groupe américain a confirmé il y a quelques jours qu'il ne créerait pas les 1000 emplois promis en France. Seulement 323 postes auraient été créés.
Une procédure de sanction, sous forme d'amende, avait été imaginée au moment du rachat d'Alstom Energy. En l'espèce, l'Etat pourrait exiger de General Electric près de 34 millions d'euros. Le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, qui a rencontré le PDG de GE, n'a pas indiqué si les amendes seront payées, se contentant de prendre acte de la décision du groupe américain qu'il regrette "vivement".
"General Electric doit absolument payer pour le renoncement qui est le sien", a estimé François Hollande ce mardi 26 juin. L'ancien Président a par ailleurs assumé le choix de General Electric plutôt que Siemens, en raison d'un risque de "destruction d'emplois" en cas de rachat par le concurrent allemand d'Alstom.