Les salariés de Steam Power, la branche nucléaire de General Electric à nouveau mobilisés ce vendredi 16 avril pour faire fléchir la direction sur son plan de sauvegarde de l’emploi. 238 postes dont une grande partie sur le site belfortain sont menacés.
C’est un bras de fer qui s’est installé entre la direction et les salariés de la branche nucléaire de General Electric. Pour les 400 salariés qui manifestent ce vendredi 16 avril à Belfort, il faut impérativement continuer de peser sur les négociations concernant le plan de sauvegarde de l’emploi.
Hier, jeudi 15 avril, au sortir d’une réunion avec la direction, Christian Mougenot, délégué CFDT de la branche Steam Power de General Electric Belfort, parlait « d’avancées significatives ». Sur les 238 postes menacés – dont près de 200 sur le site de Belfort - par le plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) au sein de l’entité nucléaire et charbon, 94 semblaient pouvoir être sauvés.
Pas suffisant pour l’intersyndicale qui réclame entre 130 et 140 postes à pérenniser. Alors il ne faut rien lâcher… « la direction est relativement fermée nous on espère avec cette mobilisation pouvoir encore la faire infléchir » assure Laurent Humbert, délégué syndical central CFE – CGC.
La manifestation sur le site de GE qui avait débuté vers 10h 30 a pris fin peu après midi.
De son côté, la direction de General Electric Steam Power Systems précise que l’échange avec les syndicats a été détaillé et constructif. « Les discussions menées ont permis de conserver 94 postes sur les 238 concernés par le projet. La direction rappelle que le processus d’information consultation se poursuit dans le cadre d’un dialogue social responsable. »