Si les salariés se prononcent pour cet accord cadre, il est prévu six semaines de négociation qui ne seront pas possible en cas de vote négatif. Si le non l'emporte, c'est la premiere version du Plan de Sauvegarde de l'Emploi qui serait soumise à Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi (Direccte).
La direction a appelé également les salariés à "lever au plus vite" les blocages des sites de Belfort et Bourogne" (Territoire-de-Belfort), à l'arrêt depuis le 8 octobre. Un blocage initié par la CGT. Sur place, ce dimanche, les rangs des piquets de grèves des sites de Bourogne et de Belfort étaient clairsemées. Les militants et sympathisants CGT s'attendent à un vote favorable au maintien de plus d'emplois en contrepartie de pertes d'acquis sociaux. Certains iront voter contre, d'autres s'abstiendront. La levée des blocages pourraient intervenir à l'issue du vote des salariés. Selon le délégué syndical CGT Karim Matoug, son syndicat participera tout de même aux futures négociations en cas de vote favorable.
General Electric : le point de vue de la CGT avant le vote du 21 octobre
Samedi, avant le départ de la manifestation dans les rues de Belfort, la CGT avait décidé de ne pas se joindre au défilé. Le syndicat a préféré retourner au piquet de grève devant l'usine et se désolidariser des syndicats Sud et CFE-CGC accusés par certains d'être des "vendus" à cause des discussions menées avec la direction.
Ce sont "les salariés et uniquement les salariés qui feront ce choix de rentrer en négociation (...)" portant notamment sur un "rallongement du délai de la négociation du plan social avec 300 emplois sauvés", a déclaré le délégué CFE-CGC Philippe Petitcolin, avant le départ de la manifestation, mettant en garde contre "les engagements de GE (qui) ne valent rien du tout".