General Electric : consultation des salariés pour ou contre l'accord-cadre de la direction

Les salariés de General Electric doivent se prononcer ce matin sur le nouveau projet d'accord cadre présenté jeudi dernier par la direction du groupe. Le vote est prévu sur le site de Belfort à partir de 10h30 et il est organisé par la CFE-CGC et SUD. 

Ce lundi est la date d'expiration de la procédure légale de consultation sur le Plan de Sauvegarde de l'Emploi. L'objectif initial de supprimer 792 postes est réduit de 307 postes au lieu des 111 postes avec en contrepartie un "plan de réduction de coûts et d'amélioration de la performance du site" permettant une économie annuelle de 12 millions d'euros sur le site de Belfort. Les effectifs passeraient alors de 1760 au 1er avril 2019  à 1.275 employés fin 2020.

Si les salariés se prononcent pour cet accord cadre, il est prévu six semaines de négociation qui ne seront pas possible en cas de vote négatif. Si le non l'emporte, c'est la premiere version du Plan de Sauvegarde de l'Emploi qui serait soumise à Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi (Direccte).

La direction a appelé également les salariés à "lever au plus vite" les blocages des sites de Belfort et Bourogne" (Territoire-de-Belfort), à l'arrêt depuis le 8 octobre. Un blocage initié par la CGT. Sur place, ce dimanche, les rangs des piquets de grèves des sites de Bourogne et de Belfort étaient clairsemées. Les militants et sympathisants CGT s'attendent à un vote favorable au maintien de plus d'emplois en contrepartie de pertes d'acquis sociaux. Certains iront voter contre, d'autres s'abstiendront. La levée des blocages pourraient intervenir à l'issue du vote des salariés. Selon le délégué syndical CGT Karim Matoug, son syndicat participera tout de même aux futures négociations en cas de vote favorable. 
 



Samedi, avant le départ de la manifestation dans les rues de Belfort, la CGT avait décidé de ne pas se joindre au défilé. Le syndicat a préféré retourner au piquet de grève devant l'usine et se désolidariser des syndicats Sud et CFE-CGC accusés par certains d'être des "vendus" à cause des discussions menées avec la direction.
    
Ce sont "les salariés et uniquement les salariés qui feront ce choix de rentrer en négociation (...)" portant notamment sur un "rallongement du délai de la négociation du plan social avec 300 emplois sauvés", a déclaré le délégué CFE-CGC Philippe Petitcolin, avant le départ de la manifestation, mettant en garde contre "les engagements de GE (qui) ne valent rien du tout".

    

 
 

L'actualité "Économie" vous intéresse ? Continuez votre exploration et découvrez d'autres thématiques dans notre newsletter quotidienne.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
Bourgogne-Franche-Comté
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité