Le PDG d'Alstom Henri Poupart-Lafarge et son homologue du groupe Bouygues, Martin Bouygues, ont bien été reçus mardi à l'Elysée pour faire le point sur l'avenir du site d'Alstom à Belfort,
L'information du journal Le Monde se confirme. Les deux dirigeants se sont entretenus avec le secrétaire général de l'Elysée, Jean-Pierre Jouyet et le secrétaire général adjoint, Boris Vallaud.
Le contenu des discussions n'a pas été divulgué, une source se contentant d'indiquer à l'Agence France Presse que cette réunion "s'est bien passée".
Le constructeur ferroviaire a décidé le 7 septembre d'arrêter d'ici à 2018 la production de locomotives sur son site historique de Belfort, et de transférer cette activité vers son usine de Reichshoffen (Bas-Rhin). Ce projet, qui concerne quelque 400 salariés, a déclenché une polémique nationale et provoqué un bras de fer avec le gouvernement, qui est depuis à la manoeuvre pour sauver le site promis à une quasi-fermeture.
Le secrétaire d'Etat à l'Industrie, Christophe Sirugue, a indiqué mercredi que le gouvernement apporterait "dans les tout prochains jours" une "réponse concrète" pour pérenniser le site.
L'Etat dispose depuis février de 20% des droits de vote au sein d'Alstom, grâce à des actions prêtées par Bouygues jusqu'à fin 2017 et qu'il pourra progressivement racheter.