Doucement les basses ! Craignant une rave party, le préfet du Territoire de Belfort interdit tout rassemblement festif pendant trois jours

Selon la préfecture, une manifestation musicale non autorisée de type rave party, free party ou teknival, est susceptible d’être organisée dans le Territoire de Belfort ce week-end. Tout rassemblement festif a donc été interdit jusqu'à lundi dans le département.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

"Nous aussi nous aimons le gros son qui tâche", assurent les gendarmes sur leurs réseaux sociaux. Mais pas question de laisser le champ libre aux "teufeurs" ce week-end dans le Territoire de Belfort.

Craignant une rave party sauvage, Raphaël Sodini, le préfet du Territoire de Belfort a en effet pris les devants et décidé par arrêté, d'interdire tout rassemblement ou manifestation, "de type rave party, free party, teknival" dans le département du vendredi 3 mai à partir de 17h jusqu'au lundi 6 mai 2024 à 8h. Le même arrêté avait déjà été pris le week-end précédent.

Risque de troubles à l'ordre public

" Aucune déclaration préalable, obligatoire pour ce type de manifestation n'a été transmise", indique la préfecture qui, pour justifier sa décision, met en avant le risque de troubles à l'ordre public. "Aucune garantie de sécurité, de salubrité, d’hygiène et de tranquillité publiques n’a été apportée, par le ou les organisateurs, ajoute-t-elle, et aucune autorisation d’occuper le terrain ou le local n’a été délivrée par le propriétaire."

L'arrêté précise également que le transport de tout matériel de sonorisation ou d'amplification susceptible d'être utilisé pour une rave party est interdit pendant les trois jours. Toute infraction est passible d'une amende de 1500 euros. Les organisateurs risquent aussi la saisie de leur sono pendant six mois et même leur éventuelle confiscation par le tribunal.

Le préfet de la Haute-Saône a pris exactement les mêmes dispositions sur son territoire.

Tentatives déjouées dans le Jura

Les compagnies de gendarmerie de Saint-Claude et de Lons-le-Saunier sont d'ailleurs récemment intervnus pour stopper des free party dans le département en avril. Deux tentatives d'installation ont été déjouées comme ils l'indiquent ce vendredi 3 mlai 2024 sur leurs réseaux sociaux, photos à l'appui. Ils ont saisi administrativement 70 m3 de matériel sur place.

Il y a un an, 3000 fêtards s'étaient retrouvés à Crans, près de Champagnole (Jura). Un "mur de son" avait été monté illégalement dans un champ. 200 gendarmes avaient été mobilsés pour encadrer la free party et réaliser des contrôles. De nombreuses infractions avaient été relevées.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information