Depuis la fin des quotas laitiers, les prix n'ont cessé de baisser. Aujourd'hui, les producteurs vendent à perte, à moins de 30 centimes le litre. Ils demandent à l'Union Européenne d'intervenir pour réguler les marchés. 

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Moins de 30 centimes d'euros le litre de lait, voilà le nouveaux prix imposé aux producteurs en ce mois de juillet. Pour les agriculteurs du Territoire de Belfort réunis à Lachapelle sous Rougemont ce matin, la cruche est pleine. Avec ce prix, ils disent travailler à perte. 
La plupart des exploitants du département ne sont pas en zone AOC, le prix de vente pour eux est  au plus bas depuis la fin des quotas laitiers décidés par l'Union Européenne en avril 2015. 
La fin des quotas a entrainé une augmentation considérable des volumes sur les marchés européens et mondiaux. La France a bien du mal à s'aligner face à ses concurrents directs de l'Union Européenne. C'est pour cette raison, que  le vice-président de la chambre d'agriculture du Territoire de Belfort demande à l'Europe d'intervenir pour réguler de nouveau les marchés. 
En Franche-Comté, les producteurs laitiers de Haute-Saône et du Territoire de Belfort sont particulièrement touchés par la crise. Ceux du Doubs, enfin du moins ceux qui travaillent pour l'AOC Comté ou Mont-d'Or, sont protégés par la charte de la filière qui prévoit un prix minimum de vente du lait, tout comme ceux qui se sont convertis à l'agriculture biologique. 

A moins de 30 centimes le litre de lait, les producteurs laitiers du Territoire de Belfort ne peuvent plus faire face. Ils demandent aux pouvoirs publics d'intervenir. Les éleveurs bio eux s'en sortent beaucoup mieux. Avec André et Jean-Luc Wurgler, producteurs de lait bio et Georges Flotat, vice-président de la chambre d'agriculture du Territoire de Belfort et du Doubs. Reportage d'Elise Laperdrix et Yann Schmitt




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