De toute les formes et des toutes les couleurs, le chrysanthème fleurit les tombes chaque 1er novembre. Et malgré la concurrence étrangère, des producteurs résistent. Comme à Saint-Marcel, en Saône-et-Loire où un horticulteur continue à faire de la vente directe aux particuliers.
La serre de Nicolas Bailly est déjà à moitié vide. Il faut dire que la Toussaint approche à grands pas.
Voilà 12 ans qu’il cultive et vend des chrysanthèmes à Saint-Marcel. Sa feuille d’or est un bien précieux. "On produit à peu près 12.000 pots de chrysanthèmes. Cette période représente 25 % de notre chiffe d’affaires", précise-t-il.
Toute sa production doit partir en quelques jours. La fleur est très demandée. Et ce depuis Clémenceau, qui avait appelé à fleurir les tombes des soldats morts au combat pendant la Première Guerre mondiale.