L'Ehpad de Saint-Agnan (Yonne) avait arrêté ses activités, sur décision de l'ARS le 1er décembre 2022. Le groupe Bridge, propriétaire de l'établissement, avait contesté cette décision. Le Conseil d'Etat a suspendu la fermeture de la résidence le 13 avril dernier.
La résidence Flore de l'Ehpad Saint-Agnan avait été pointée du doigt pour des "dysfonctionnements graves" qui avaient été relevés par l'ARS de Bourgogne-Franche-Comté en mai 2022
Le Conseil d'État suspend la fermeture de la résidence Flore
L'Ehpad hébergait 37 résidents et employait une vingtaine de salariés.
Le groupe Bridge, gestionnaire de l'Ehpad Saint-Agnan, a réagi dans un communiqué et a assuré que "la réouverture de la résidence Flore sera accompagnée étroitement pour permettre à l’établissement un fonctionnement normal pérenne et dans une démarche d’amélioration continue. Cette réouverture se fera le plus rapidement possible en suivant un plan d’action défini."
On apprend également que pendant un an, "les salariés sont restés en poste. Durant la fermeture, ils en ont profité pour se former. Ils sont prêts à reprendre pleinement leur mission à la reprise effective."
Le groupe Bridge, dans son communiqué, "espère maintenir un dialogue constructif avec l’ARS Bourgogne-Franche-Comté et le Conseil Départemental de l’Yonne pour assurer les conditions de réussite de réouverture" et "réaffirme son engagement auprès de ses résidents et de ses professionnels de santé à poursuivre leur activité en toute sérénité et sécurité pour accueillir toujours mieux nos aînés."
À ce jour, aucune date précise pour la réouverture n'est annoncée, précisant que le groupe Bridge souhaite respecter un " calendrier interne précis".
L'ARS de Bourgogne-Franche-Comté réagit à la possibilité de réouverture
En réponse à la décision du Conseil d'État de suspendre la fermeture de l'Ehpad, l'Agence Régionale de Santé de Bourgogne-Franche-Comté demeure vigilante. Elle a émis un communiqué mardi 25 avril :
"L’ARS de Bourgogne-Franche-Comté et le Conseil départemental de l’Yonne procèdent actuellement à l’examen des conséquences juridiques induites par cette décision et prendront, le moment venu, les décisions utiles motivées par la protection de la santé et de la sécurité des personnes accueillies."