Les salariés ont voté jeudi 25 novembre pour la reprise du travail sur le site de Benteler à Migennes. La direction a accepté un délai d'1 mois pour trouver un éventuel repreneur. Mais le calendrier de la fermeture de l'usine n'est pas modifié.
Il n'y avait plus que l'équipe de nuit qui devait se prononcer, et elle a voté l'accord a l'unanimité, jeudi 25 novembre : le travail va reprendre lundi sur le site de Benteler à Migennes. Cela faisait une semaine que les salariés étaient en grève, pour dénoncer la fermeture annoncée de l'usine fin 2022 et la suppression de 400 emplois. Une onde de choc dans le Migennois, et au-delà.
Nous cherchons d'autres entreprises qui ne se sont pas manifestées
Une source à Bercy
Mais le dialogue n'est pas rompu. La direction du sous-traitant automobile, qui produit des châssis, a accepté une proposition du ministère de l'Economie : un délai d'1 mois pour relancer les recherches de repreneurs. "Nous reprenons contact avec les entreprises qui avaient montré un intérêt pour la reprise, a indiqué à l'AFP une source à Bercy. Et nous cherchons d'autres entreprises qui ne se seraient pas encore manifestées".
Les constructeurs automobiles partenaires de Benteler, comme Stellantis (ex-PSA Peugeot Citroën) sont également sondés pour faire aboutir les projets de reprise.
Le calendrier de la fermeture n'est pas modifié
Un sursis ? Voire. La direction de Benteler a fait savoir que l'accord ne modifiait pas "le calendrier de fermeture". Les négociations vont donc débuter comme prévu dans les prochains jours de décembre, autour du plan de sauvegarde de l'emploi. Le porte-parole de Benteler a aussi précisé qu'il avait "peu d'espoir que Mutares (NDLR : une holding allemande dont l'offre de reprise a été écartée, car jugée peu crédible) présente une nouvelle offre plus solide".
Le compte-à-rebours d'1 mois a commencé.