A Tonnerre, dans l'Yonne, une pétition circule contre la fermeture annoncée du service des urgences de nuit. La direction de l'établissement, qui pointe la trop faible activité des urgences la nuit, parle de nécessaire réorganisation.
La mobilisation grandit à Tonnerre, dans l'Yonne, contre la fermeture annoncée des urgences de nuit.
Une pétition circule à Tonnerre
A Tonnerre, une pétition circule contre la fermeture annoncée du service des urgences la nuit. Il ferait ainsi "les frais" du regroupement voulu par l'ARS entre les hôpitaux de Tonerre, Avallon, Clamecy et Auxerre, dans le cadre du GHT Sud-Yonne (groupement hospitalier de territoire).
Un reportage de Baziz Djaouti et Claude Heudes
A Tonnerre, dans l'Yonne, une pétition circule contre la fermeture annoncée du service des urgences de nuit. La direction de l'établissement, qui pointe la trop faible activité des urgences la nuit, parle de nécessaire réorganisation.
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©F3 Bourgogne
Le personnel et les patients inquiets
Le service des urgences de nuit de l'hôpital de Tonnerre serait donc menacé. Les patients et le personnel y sont opposés. Pour certains patients, aller jusqu'à Auxerre serait "trop compliqué". Le personnel craint, lui, que cette fermeture la nuit ne précède la fermeture du service des urgences la journée également.
Trop faible activité selon la direction
Les urgences à Tonnerre, c'est entre 10.000 et 11.000 passages à l'année. Un seuil jugé plus que convenable pour les 500 employés de l'hôpital qui ont créé un collectif de défense. La direction pointe, elle, la trop faible activité des urgences la nuit. Maintenir le service en l'état serait bien trop coûteux et l'hôpital n'en aurait pas les moyens. D'ici juin 2018, l'hôpital va passer de 2 à un seul médecin la nuit.