Quatre des cinq policiers municipaux de Joigny dans l'Yonne exercent leur droit de retrait, car ils ne se sentent pas en sécurité suite aux attentats. Le maire refuse de les armer.
Quatre des cinq policiers municipaux de Joigny, dans l'Yonne, exercent leur droit de retrait. Ils estiment qu'ils sont en temps de guerre et ne se sentent pas en sécurité.
Bernard Moraine, le maire socialiste de la commune, refuse de les armer : "tant que je suis maire, il n'y aura pas d'arme et pas de débat. J'estime que pour les missions qu'ils ont a accomplir, ils n'ont pas besoin d'être armés. Ils n'ont qu'à changer de commune et donc d'employeur. Il faut savoir garder son sang froid, la police, les gendarmes et l'armée sont là pour assurer la défense".
Les services administratifs et juridiques de la ville sont en train d'examiner ces droits de retrait pour donner des suites à cette affaire. Le débat sur l'armement des policiers municipaux a été relancé suite aux attentats. Le gouvernement se dit prêt à aider les communes qui le souhaitent à armer leur police municipale.