Les journées de la sécurité ont démarré lundi. L'occasion de découvrir les coulisses des métiers de policiers, pompiers et gendarmes. A Sens, l'école nationale de police a ouvert ses portes mardi 6 octobre à des collégiens et lycéens. L'occasion pour les policiers de combattre certains clichés.
Des armes de poing, des équipements de défense, des armes à feu d'hier et d'aujourd'hui... C'est sans conteste le stand qui a le plus retenu l'attention de ces lycéens.
" J’ai beaucoup aimé regarder les armements et écouter tout ce qui se disait sur la protection des policiers " (Thomas, élève de seconde).
" Voir ce qu’ils utilisaient avant, et l’évolution, c’est assez intéressant " (Karine, élève de seconde).
" Moi, ce qui m’a intéressé, c’est les armes lourdes, je pense que devant un bon lance-grenades, on ne fait pas le malin et l’équipement du CRS aussi… " (Thomas, élève de terminale).
" Tout l’équipement qu’ils doivent porter, le poids que ça doit représenter de porter ça en intervention, parce qu’on ne sait pas combien de temps ça va durer… " (Valentine, élève de terminale).
Si l'arme fait partie du quotidien d'un policier, son utilisation est très encadrée par la loi. Ici, les notions de " légitime défense et de proportionnalité de riposte " sont largement expliquées à ces jeunes.
Il faut absolument que la riposte du fonctionnaire de police avec son arme, qu’elle soit une arme non léthale ou une arme à feu, soit proportionnée à l’attaque de l’agresseur, explique l’un des policiers en charge de la présentation du jour.
Des possibilités d'évolution
Le métier de policier ne s'arrête pas aux armes. La Police Nationale offre de nombreuses possibilités d'évolution, loin des stéréotypes et autres clichés souvent véhiculés.
On leur explique tous ces métiers parce qu’on entre gardien de la paix et on gravit des échelons, des grades mais également des spécialités. On leur donne énormément d’informations pour justement casser ce mythe où le policier est inaccessible et ne fait que de la police-secours, donc effectivement c’est le B.a.-Ba du métier, mais tout au long de sa carrière, il va pouvoir évoluer dans une spécialité et un grade ", expliquait une autre fonctionnaire de police.
Un reportage de Stéphane Robert et Claude Heudes. Intervenants : Thomas et Karine, élèves de seconde ; Thomas et Valentine, élèves de terminale ; deux fonctionnaires de police.
Plus d'informations sur l'Ecole de Police de Sens ici
Témoignage d'un élève gardien de la paix ici
Les rencontres de la sécurité samedi 10 octobre 2015 à Sens ici