Carole Ackermann fait partie des survivants de la prise d’otages du Bataclan à Paris. Elle a appris l'intervention anti-terroriste à Saint-Denis juste avant de reprendre son travail ce matin. Elle se dit plutôt rassurée de voir que la traque des terroristes s'accélère.
Les images de l'assaut donné par les forces de l'ordre à Saint-Denis, en banlieue parisienne, contre un groupe de des jihadistes ont dominé la journée de ce mercredi 18 novembre 2015.
Ces événements ont eu une résonance toute particulière chez ceux qui ont vécu de très près les récents attentats survenus le 13 novembre à Paris. C'est le cas de Gaëtan Honoré, un professeur des écoles de Nevers, qui a échappé à la mort.
C’est aussi le cas d’une jeune enseignante bourguignonne Carole Ackermann qui se trouvait dans la salle de concert du Bataclan avec son compagnon quand des terroristes ont ouvert le feu sur le public.
Elle se sent "un peu mieux armée pour reprendre peut-être pas une vie normale mais au moins ses habitudes et essayer de sortir de la peur".
Pourquoi justice ne peut-elle pas être faite ?
"Je pense que justice ne peut pas être faite dans la mesure où déjà les coupables se sont éliminés eux-mêmes et qu’on ne peut pas les soumettre à un tribunal et faire leur procès", dit-elle.Carole Ackermann retient surtout que "beaucoup de gens ont réussi à se sortir de là grâce à la solidarité. Il faut que ça continue sur cette lancée et que en France les gens se serrent les coudes au maximum", conclut-elle.
Fabian Stech fait partie de ceux qui ont été tués par les terroristes dans l'attentat du Bataclan.Un hommage lui a été rendu mercredi 18 novembre, au sein du lycée privé Les Arcades où il enseignait l'allemand à Dijon.
Carole Ackermann, jeune institutrice de Sens, dans l’Yonne, fait partie des rescapés de la prise d’otages du Bataclan survenue le 13 novembre. Elle a appris l'intervention anti-terroriste à Saint-Denis juste avant de reprendre son travail. Elle se dit plutôt rassurée de voir que la traque des terroristes s'accélère.
- Reportage : Tania Gomes et Jean-François Guilmard
- Montage : Carlos Zappalá
- Intervenante : Carole Ackermann