Le confinement, un problème pour les élevages en plein air
Depuis trois mois, conséquence de la grippe aviaire, Jean-Bertrand Brunet doit confiner ses poulets et pintades au lieu de les faire gambader en plein air comme il a l'habitude de le faire. L'objectif est de leur éviter tout contact avec les oiseaux sauvages migrateurs. Cela pose un vrai problème éthique à cet éleveur qui a délibérément fait le choix de tourner le dos à l'élevage en batterie. Le bien-être de ses animaux, la qualité de ses volailles et ses convictions éloignées du modèle productiviste sont mises à rude épreuve par cet arsenal.
La biosécurité des élevages
Les éleveurs doivent également renforcer la sécurité sanitaire de leurs installations. Une des mesures phares concerne la mise en place d'un sas sanitaire à l'entrée des bâtiments. Ils ont deux ans pour se mettre aux normes. Or, les éleveurs fermiers trouvent cette obligation absurde. Leurs volailles passant le plus clair de leur temps en extérieur, elles sont plus résistantes aux germes.Le reportage de Y. Etienne et S. Françoise avec :
- Jean-Bertrand Brunet, éleveur indépendant à Dollot
- Olivier Storez, éleveur indépendant dans le Calvados
- Pascal Rouger, porte-parole de la Confédération paysanne de l'Yonne
durée de la vidéo: 02 min 11
Grippe aviaire : des éleveurs de l'Yonne protestent contre les mesures de confinement