Ce jeudi 29 septembre 2016, le conseil d'administration de l'Université de Bourgogne n'a pas pu se tenir. Il a été envahi par des étudiants et des professeurs.
Le conseil d'administration de l'Université de Bourgogne se tenait ce matin. Il devait examiner le budget de la fac. Finalement, il sera reporté ultérieurement. En effet, des manifestants ont envahi la salle de réunion où il se déroulait chahutant Alain Bonnin, le président de l'Université de Bourgogne. Un millier de personnes étaient massées sur l'esplanade proche de la maison de l'Université.
[BLOCAGE CA] Dialogue entre le président @alain_bonnin , les étudiants et les enseignants. #NonAuxCoupesBudgétaires #Dijon @univbourgogne pic.twitter.com/DhL6qpIAH2
— Clément T. (@ClementToulouse) 29 septembre 2016
Les orientations budgétaires divisent
Le torchon brûle toujours entre une partie des étudiants et des personnels, d'un côté, et la présidence de l'Université, de l'autre, autour de la réduction d'heures d'enseignement. La semaine dernière, une mobilisation avait déjà eu lieu avec une assemblée générale en plein air rassemblant 500 personnes. La présidence avait déjà revu légèrement à la baisse les coupes claires prévues. A l'origine, ils s'agissait de supprimer 35 000 heures d'enseignement pour limiter le déséquilibre du budget. Mais cela n'est pas suffisant pour les manifestants, qui pointent un problème de gouvernance.AG - étudiants et enseignants sur les facs pour dire non aux coupes budgétaires et à la politique d'austérité de l'université. pic.twitter.com/psvCgLiu6U
— Nuit Debout Dijon (@NuitDeboutDijon) 29 septembre 2016
Alain Bonnin réagit
Dans un communiqué de presse, ce vendredi 30 septembre 2016, le président de l'Université de Bourgogne répond à ses détracteurs dans un communiqué de presse. Il n'a pas apprécié être la cible, selon ses propres mots, de « violences verbales et physique ». Il affirme que « la ligne rouge » a été franchie par « une poignée d’agitateurs minoritaires ». « Notre université ne peut tolérer des comportements de violence menaçant son fonctionnement démocratique normal et je compte sur chacune et chacun d’entre vous pour condamner ces actes. », poursuit-il tout en justifiant « les choix budgétaires difficiles » par « les dotations notoirement insuffisantes » des universités.