Ils étaient une cinquantaine à faire part de leur inquiétude ce mardi matin devant le rectorat de Dijon. La répartition des postes et des moyens à la prochaine rentrée dans le département est discutée en ce moment. Certains craignent des fermetures de classes.
Une cinquantaine de personnes a investi le hall d'accueil du rectorat de Côte-d'Or à Dijon ce mardi matin.
Parent d'élèves, enseignants, élus, représentants syndicaux se sont rassemblés contre les prochaines modifications de la carte scolaire. Le rectorat doit plancher sur la répartition des moyens et des effectifs sur le département à la prochaine rentrée.
Une délégation vient d'Arnay-le-Duc et craint des fermetures de classe. D'autres espèrent au contraire des ouvertures et des postes d'enseignants en plus.
"Si on nous enlève des classes, ça va faire des effectifs trop importants", s'inquiète Audrey Borne, parent d'élève à Arnay-le-Duc. "Plus de 30 élèves par classe, ce n'est pas ce qu'on attend en tant que parents. On a vraiment besoin que nos enfants soient pris en charge correctement."
Pas de moyens supplémentaires
"Il va y avoir des ouvertures, mais il va aussi y avoir des fermetures", met en garde Franck Deletraz, membre du syndicat enseignant SE-UNSA. En effet, l'académie doit fonctionner sans moyens supplémentaires.Depuis ce mardi matin, des délégations d'Arnay-le-Duc, Fontaine française ou encore Magny-sur-Tille sont reçues. Un premier comité technique présidée par la directrice d'académie va arbitrer ouvertures et fermetures de postes dans le département.
La réunion va durer toute la journée mais les décisions finales ne seront connues que dans deux semaines. Sur les 600 écoles de Côte-d'Or, 134 devraient être concernées par la future carte scolaire.
Intervenants : Franck Deletraz, membre du syndicat enseignant SE-UNSA
Audrey Borne, parent d'élève à Arnay-le-Duc
Stéphane Benit, directeur de l'école Champollion à Dijon