Après des fouilles sous-marine, l’épave du Trévénec n’a pas encore révélé tous ses secrets

Durant une quinzaine de jours, des scientifiques ont embarqué sur le "André Malraux" ont réalisé, au large de Perros-Guirec, une nouvelle campagne de fouilles sur un bateau du XVIe XVIIe siècle. Ce navire offre au fil de son inspection de nouveaux indices sur l’architecture navale de cette époque.

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C’est une nouvelle campagne de fouille qui vient de s’achever sur l’épave du Trélévern, au large de Perros-Guirec. Les scientifiques du département des recherches archéologiques et subaquatiques et sous-marines ont pu mettre à jour des pièces essentielles du navire. 

Par exemple, un morceau de quille. 

"Ce qui est vraiment chouette, s'enthousiasme Olivia Hulot, responsable de mission DRASSM (Département des recherches archéologiques sous-marines). C'est qu'on a plein de trucs que l'on n'a jamais le temps d'observer sous l'eau. Là on a des traces d’outils".

Un navire au grand intérêt historique

Découvert en 1994 par Michel Cloâtre, un plongeur de Perros-Guirec, ce navire qui repose par 20 mètres de fond, s’est très vite imposé pour son intérêt historique.

"Quand il découvre le site, il se signale par un chargement de pierres, raconte Elisabeth Veyrat, de l'association Adramar. Un amas de tumulus, qui fait à peu près 13,50 mètres en Nord-Sud et 12,5 mètres en Est-Ouest, et puis des pièces d’artillerie en fer forgé avec des sarclages, qui signalent et qui lui ont permis d'identifier un navire puisque, effectivement, ça pourrait être un tas de cailloux, mais non, il s'agit d'un leste de navire et des pièces d'artillerie associée".

Une nouvelle campagne de fouilles en juin 2025

Tous les vestiges du navire remontés à la surface vont permettre de mieux comprendre l’architecture navale de ce bateau atypique mais aussi de le dater avec plus de précision.

"La fouille nous permet de collecter un certain nombre d'indices, continue Elisabeth Veyrat. Des indices qui vont participer de la compréhension du site et de sa datation. On est sur une période encore un peu floue, qui va du XVIe au début du XVIIe siècle. Et donc les éléments de culture matérielle, les objets qu'on va trouver vont nous permettre peu à peu d'affiner la datation du site".

On est sur une période encore un peu floue, qui va du XVIe au début du XVIIe siècle. Et donc les éléments de culture matérielle, les objets qu'on va trouver vont nous permettre peu à peu d'affiner la datation du site.

Elisabeth Veyrat, association Adramar

Une épave qui fera l’objet d’une nouvelle campagne de fouille prévue en juin 2025. Car l’épave du Trélévern n’a pas livré tous ses secrets.

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