Depuis 13 ans, le Jumping d'Erquy se singularise en organisant son épreuve sur la plage. Une chance pour les cavaliers en lice, mais une course contre-la-montre pour les bénévoles qui doivent monter et démonter le parcours au gré de la marée.
Quand la mer se retire, la plage de Caroual devient une véritable fourmilière l’espace d’un week-end. Car pour tracer le parcours du jumping à temps, les 120 bénévoles n'ont qu'une heure... et il ne faut rien négliger.
"C’est difficile pour le chef de piste parce que la mer ne s'est pas encore retirée. La piste fait 60 mètres de large et on ne voit pas la profondeur, donc il doit se repérer de manière un peu particulière", explique Martin Pabiziak, le président.
"C’est presque au centimètre, détaille Arnaud Pichou le chef de piste. Il faut être précis, car on a la vie des chevaux et des cavaliers en jeu, il ne s'agit pas de leur mettre des pièges involontaires."
Dix-huit obstacles sont ainsi installés en un temps record.
À VOIR AUSSI : "Elle est courageuse et elle a du sang !" Les qualités des chevaux de trait mis en valeur dans une compétition européenne
Cette année encore, plus de 500 cavaliers ont décroché leur sésame pour participer à cette compétition très appréciée.
"Tout le monde s’inscrit parce que tout le monde veut profiter du panorama, de l'endroit. Les chevaux n'ont pas l'habitude de venir à la plage. Faire de la compétition sur la plage avec le panorama en plus, les gens se battent pour s’inscrire" , commente Alexandre Depagne, speaker international.
La plage d'Erquy est aussi l'endroit idéal pour proposer une petite balnéothérapie aux chevaux, au petit matin :
Chaque année, le public est au rendez-vous pour admirer ce magnifique spectacle sur la plage de Caroual. Un évènement gratuit.
(Avec Jean Marc Seigner)