La compétition de chevaux de trait, appelée la "Route trait", vieille de plus de trente ans, se déroule en Bretagne, cette année, pour la première fois. 20 équipes et 300 chevaux venus de toute l'Europe se retrouvent dans le Nord du Finistère pour mettre en lumière l'ardeur, la polyvalence et l'endurance des chevaux de trait, à travers différentes épreuves, dont une course de relais d'attelage de 200 kilomètres.
Dans les champs d'artichauts, le cheval doit filer droit, pour biner la terre sans abimer les plants de culture. Sur la plage, en tirant un chargement de goémon, il lui est demandé de déployer toute sa force physique. Les épreuves se succèdent à la Route trait Breizh, compétition européenne de chevaux de trait. Et à chaque fois, le public s'émerveille devant les prouesses des bêtes, tandis que les propriétaires de chevaux louent leur personnalité.
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Pour la traction du goémon, les chevaux sont attelés "en flèche", l'un derrière l'autre, comme autrefois dans le Nord Finistère. "Alors qu'habituellement, on attèle plutôt l'un à côté de l'autre", souligne Serge Le Louarn, de l'équipe du Cheval breton. Et de constater que l'attelage "en flèche" "requiert une super collaboration des deux chevaux."
De quoi être fier de son cheval, comme Jean L'Hostis, qui ne tarit pas d'éloges pour sa jument.
Elle est courageuse et elle a du sang ! Elle y va ! Et elle reste bien dans ses allures, quand on lui demande de rester au pas, elle n'essaie même pas de trotter.
Jean L'HostisMembre de l'équipe du Cheval breton
À Cléder, mais aussi à Santec, dans le Nord du Finistère, la Route trait Breizh s'achève ce dimanche 25 août avec les épreuves de marathon en paire de 13h à 16h et celles de maniabilité en tandem initialement prévues samedi, mais reportées à dimanche à cause des intempéries.
Reportage de F. Malésieux et de S. Soviller