La gauche était divisée, le maire sortant Norbert Métairie (PS), qui ne se représentait pas, soutenant son adjoint à l'urbanisme Bruno Blanchard (DVG), arrivé troisième (19,55%).
Les Verts bloqués par les socialistes
A Brest, bastion de la gauche depuis 30 ans, le maire socialiste François Cuillandre, 65 ans, qui briguait un 4e mandat, est lui aussi réélu avec 49,69% des voix, après son alliance avec l'écologiste Ronan Pichon (15,73% au premier tour).
A Rennes, la liste EELV, qui est partie seule à l'assaut du premier tour, a obtenu 10 points de moins que ses adversaires du PS. Au deuxième tour, plutôt que chercher une alliance risquée avec la France insoumise, elle a préféré s'allier avec les socialistes pour s'assurer une place dans l'éxécutif de la ville de Rennes, et même glaner quelques postes importants à la métropole.
Pour Matthieu Theurier, chef de file des Verts à Rennes, ces élections municipales, sont un réel progrès pour son groupe. Pour lui d'ailleurs, EELV aurait dû gagner les élections municipales de Lorient, la 3e ville de Bretagne. "Mais une liste de gauche s'est présentée face à nous à Lorient".
Les écologistes vont pouvoir faire entendre leur voix dans les bureaux municipaux. "Nous serons des alliés intransigeants comme on l'a toujours été. On voit aujourd'hui que les questions climatiques et sociales que l'on porte, s'imposent à nous. Tous les projets qui ont porté une colonne vertébrale autour de la solidarité et de la démocratie ont été validés par les électeurs", se réjouit Matthieu Theurier.
A noter quand même qu'à Auray, près de Vannes, la liste citoyenne de Claire Masson, classée plutôt à gauche mais insistant dans son programme sur l'urgence écologique, avec notamment le développement des mobilités douces et la relocalisation d'activités, s'est imposée largement avec 42,61% dans la quadrangulaire du 2e tour.