Archéologie. Sur l'île de Beniguet, sur la trace de l'homme du néolithique à nos jours

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Fouilles à Beniguet, île de l'archipel de Molène
Un mois déjà que les archéologues grattent la dune de beniguet. Enfouis Dans le sable 5 000 ans d'occupation humaine, des déchets laissés par les différents habitants de l'ile. En creusant, les chercheurs remontent le temps. ©@France3 Bretagne

Elle était autrefois rattachée au continent par la pointe du Conquet. L'île de Beniguet, qui appartient à l'archipel de Molène, a vu arriver les premiers chasseurs-cueilleurs à l'époque du néolithique. Puis l'île est devenue un lieu de vie à de nombreuses reprises pour diverses populations. Des archéologues de l'Université de Bretagne Occidentale y effectuent des fouilles pour mieux comprendre cette période de l'histoire bretonne.

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Un mois déjà que les archéologues grattent la dune de Beniguet.

Enfouis dans le sable : des déchets laissés par les différents habitants de l'ile. 5 000 ans d'occupation humaine, estiment les fouilleurs. 

En creusant, les chercheurs remontent le temps. Ils ne sont pas arrivés sur l'île par hasard. En 2014, une tempête dévoile un amas de coquillage qui n'a rien de naturel. En quelque sorte, ce sont les restes d'une poubelle pluri-millénaire. Preuve que l'île a été habitée à de nombreuses périodes depuis le néolithique.

Des informations sur le climat de l'époque

Présents en grand nombre, ces coquillages nous livrent des informations précieuses sur le climat de l'époque.

Les fouilles, financées notamment par l'Office français de la biodiversité (OFB) et l'UBO (Université de Bretagne occidentale), pourraient ainsi se prolonger encore plusieurs années, malgré les conditions de vie spartiates sur l'île, sans eau ni électricité.

"C'est un retour aux sources, un challenge, un dépassement de soi", sourit Éric Bouillé, 34 ans, ancien étudiant en archéologie, venu du Québec.

Par rapport à d'autres chantiers de fouilles, "c'est le plus particulier, le plus dur mentalement vis-à-vis du quotidien, du mode de vie", confirme Lina Guelouza, étudiante en archéologie à Paris-I Panthéon Sorbonne. Elle dit cependant avoir eu "un coup de cœur pour l'île".

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