Les fêtes maritimes de Brest étaient attendues de pied ferme par le public. Il faut dire que la dernière édition remonte à 2016, le Covid étant passé par là. Dès 10h, les spectateurs sont arrivés nombreux à ce rassemblement de vieux gréements, prêts à en prendre plein les mirettes.
"On vient de Dijon, autant dire qu'on n'a pas beaucoup de mer là-bas". Les rires fusent dans ce groupe de camping-caristes. À l'entrée des Fêtes maritimes, on les repère au dress-code qu'ils ont choisi : ciré jaune et bonnet de marin auréolé du triskell. "On est à fond Bretagne" rigolent-ils, heureux qu'il pleuve un peu, "sinon ce ne serait pas drôle".
"Quel accueil !"
Jean-Claude, Dany, Fred, Thérèse, Ghislaine, Annie et les autres figurent parmi les premiers visiteurs à franchir le seuil de Brest 2024, ce 12 juillet. Ils trépignent d'impatience. "C'est une découverte pour nous, disent-ils. On va y rester trois jours".
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La bande de joyeux drilles est en vacances "dans le coin", à Saint-Renan, à quelques encablures de là. Ils se retrouvent ici "pour l'ambiance". Ensuite, ils remonteront dans leurs camping-cars pour continuer leur tour de Bretagne. "On a prévu d'aller à Quimper, la Pointe-du-Raz, explique Jean-Claude. Mais avant cela, on profite de cette fête de la mer" ajoute-t-il.
Le groupe accepte de poser pour une photo de famille. "Allez, hop, c'est parti". Et les voilà qui s'engouffrent quai de la Douane, nez au vent, puis reviennent sur leurs pas car le bagad de Lann-Bihoué vient d'entamer un petit concert. "Alors, là, quel accueil !" s'enthousiasme Fred.
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"On espère qu'ils ont mis le paquet"
Ces deux Brestoises, elles, sont arrivées tôt, ce 12 juillet, "parce qu'on voulait écouter le bagad de Lann-Bihoué". La formation musicale de la Marine nationale a résolument la cote par ici. "On aime bien ce qu'ils font". Les jeunes femmes disent aussi participer aux fêtes maritimes "pour "l'ambiance et les animations".
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Le Covid ayant stoppé net l'organisation du rassemblement de vieux gréements en 2020, la dernière édition remonte à 2016. "Cela fait 8 ans qu'on attend, s'exclament les visiteuses. On espère qu'ils ont mis le paquet cette année".
Marie-Laure et Didier ne sont pas venus depuis 2012. "Cela fait un bail" sourit le couple qui arrive tout droit des Sables-d'Olonne. Sac à dos sur les épaules, ils sont là dès l'ouverture des portes. "On est ravis de revenir et de retrouver les beaux bateaux, explique Marie-Laure. En plus, on les a tous au même endroit, en même temps".
