Brest 2024. "L'intérêt, c'est l'échange entre les terriens et les marins" : le public sous le charme des Fêtes maritimes

Alors que les Fêtes maritimes de Brest battent son plein depuis le vendredi 12 juillet, de retour après une absence de 8 ans, les amateurs de petits bateaux et grands voiliers sont au rendez-vous. Toujours enchantés par le spectacle des navires à quai, ou en navigation dans les bassins.

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Cet après-midi-là, le soleil se fait une belle place au milieu des nuages brestois. Il suffit de se mêler à la foule sur les quais de la Penfeld ou des bassins du port de commerce pour trouver des amoureux des grands voiliers prêts à vous expliquer pourquoi ces Fêtes maritimes leur sont chères et se sont fait désirer après 8 ans d'absence.

J'ai fait toutes les fêtes maritimes et je ne m'en lasse pas. Ces Fêtes manquaient à tous les Brestois.

Dominique,

amateur venu de Plougastel, à côté de Brest

Pour Maryse, "cela fait 8 ans que l'on attendait ces fêtes. L'occasion de voir de superbes voiliers sous le soleil, explique-t-elle, ajoutant que cela fait chaud au cœur de revenir avant de lancer un "c'est génial !".

Dominique, amateur éclairé, qui a "fait toutes les Fêtes maritimes" explique qu'il adore se promener sur tous les quais pour admirer les bateaux : "je ne m'en lasse pas. Ces fêtes manquaient à tous les Brestois".

Alizée, venu de Brest avec son compagnon Anthony et leur petite fille, "ces fêtes sont impressionnantes à voir. Et d'ajouter "on a la chance en plus que c'est bien organisé, les bateaux sont ouverts au public, il y a certes beaucoup d'attente, ça rameute beaucoup de monde, mais ça vaut le détour. On voit des bateaux de toutes origines, de toutes nationalités et même d'Ethiopie". 

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Des bateaux emblématiques

Alignés dans les bassins ou en partance ou de retour de mer après leurs balades en mer, les grands voiliers présentent leurs silhouettes toutes différentes au public. Goélettes, quatre-mâts historique, trois-mâts barque, grands voiliers français, espagnol, ou encore brick hollandais, chacun a ses spécificités et ses aficionados. 

C'est le bateau La Recouvrance qui m'intéresse car j'ai assisté à la mise à l'eau en 92 aux Fêtes maritimes et j'aimerais tant mettre les pieds dessus.

Gérard,

Brestois

Parmi ces amoureux de vieux gréements, Gérard, un Brestois armé de son smartphone pour filmer "les bateaux en mouvement". Il aime à rappeler qu'il n'a raté aucune édition. Pour lui, la star des bassins c'est La Recouvrance "car j'ai assisté à la mise à l'eau en 92 aux Fêtes maritimes et j'aimerais tant mettre les pieds dessus. Je l'ai même en maquette".

Pour Maryse, venue voir ses bateaux préférés, pas d'hésitation possible sur ceux qu'il ne faut pas rater : "le bateau de pirates", l'Étoile du Roy et surtout le Bélem, l'une des stars de ce rassemblement maritime, ce trois-mâts barque, joyau de l'histoire maritime française. "C'est lui qui a ramené la flamme olympique de Grèce à Marseille" a plaisir à ajouter un spectateur à côté de Maryse.

Marie, elle, reconnaît "avoir la chance" de posséder un bateau. Elle explique qu'elle est sortie en mer avec son mari depuis trois jours :"on s'est retrouvé au beau milieu de toute la flotte et de toutes ces voiles quels que soient leurs âges, c'est splendide"

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La rencontre des marins et des terriens

Alexis est, lui, matelot sur le Blazingstar, un yawl de 61 pieds amarré aux quais de l'entrée de la Penfeld. Il s'amuse à relater les échanges qu'il a avec les visiteurs : "Les questions sont toujours les mêmes : "de quelle année est le bateau et peut-on le visiter ?". Et mes réponses sont toujours les mêmes : "il est de 1930 et bien sûr que vous pouvez monter dessus'. C'est ça l'intérêt justement, c'est l'échange entre les terriens et les marins. Et c'est pour cela que ce sont des fêtes incroyables".

Nombreux sont les visiteurs que l'on a abordés qui ont pris un pass pour trois jours. Un point commun à tous ceux rencontrés: le sourire et le plaisir d'être là, sous le soleil breton, qui plus est.

Reste juste à Gérard, l'amoureux de La Recouvrance, pour que son bonheur soit complet, que le message qu'il nous a transmis et que l'on relaie ici, soit exaucé. "Je lance une requête au maire de Brest pour qu'il fasse en sorte que je puisse mettre un pied sur La Recouvrance avant que je ne parte"

Espérons que le message soit entendu. 

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