Le service de transport de bus et tramways à Brest, Bibus, a annoncé l'arrêt des transports en commun de la ville à 20h, dès ce mercredi 26 janvier et jusqu'à nouvel ordre, suite à une série de violences urbaines.
Le service de transport de bus et tramways à Brest, Bibus, a annoncé l'arrêt des transports en commun de la ville à 20h, dès mercredi et jusqu'à nouvel ordre, suite à une série de violences urbaines.
"Suite à de nouveaux incidents" survenus mardi soir (tirs de mortiers d'artifice) "Bibus se voit contraint, pour assurer la sécurité de ses voyageurs et de ses agents, d'interrompre exceptionnellement son service de transports de bus et tramways de manière anticipée le soir", fait savoir un communiqué.
"Les bus et tramways arrêteront donc leur service exceptionnellement à partir de 20h à compter de ce jour", mercredi, précise le communiqué. "Le service en journée sera assuré normalement sur l'ensemble du réseau, et de manière aménagée dans le quartier de Pontanezen", où ont éclaté de premiers incidents le week-end dernier.
Alerte pour danger grave et imminent
La CFDT, premier syndicat dans le réseau de transport brestois, a déposé une alerte pour "danger grave et imminent".
La direction de Bibus (RATP Dev) a accepté d'interrompre le service nocturne jusqu'à vendredi soir inclus, en attendant un CSE extraordinaire prévu jeudi matin suite à l'alerte du syndicat, a-t-on précisé de même source.
De source policière, les incidents dans la nuit de mardi à mercredi se sont déroulés dans deux quartiers de la ville. Un tramway a été visé par des tirs de mortiers d'artifice dans le quartier Saint-Pierre et un bus a aussi été pris pour cible à Bellevue, où est situé l'un des sites de l'Université de Bretagne Ouest (UBO).
Il n'y a pas eu de blessés. Les transports avaient déjà été suspendus dimanche à Brest après des incidents intervenus la nuit précédente sur le réseau de transports et "portant atteinte à la sécurité des salariés de Bibus et des voyageurs", avait indiqué le réseau de transport en commun.
Selon le sous-préfet de Brest, Jean-Philippe Setbon, les faits s'étaient déroulés vers 23h samedi lorsqu'un tramway avait été arrêté par des barrières placées sur la voie puis pris pour cible par des tirs de feux d'artifice, sans faire de blessés. Des affrontements avaient ensuite éclaté entre une vingtaine de personnes cagoulées et masquées et les policiers. Le calme était revenu au bout d'une heure.
Le sous-préfet avait réclamé des renforts des forces de l'ordre, arrivés mardi en fin de journée.