L214 cible la société bretonne Ecomiam, numéro 3 du surgelé. Son patron se défend sur les réseaux sociaux

Daniel Sauvaget, le patron de l'entreprise de produits surgelés Ecomiam se défend sur les réseaux sociaux, après ce qu'il dénonce comme de l'intimidation de la part de L214. L'association animaliste remet en cause leurs engagements en matière de bien-être animal.

Il ne cèdera pas, à ce qu'il considère comme de l'intimidation. Daniel Sauvaget, le patron de l'enseigne bretonne du surgelé, Ecomiam, dont le siège est à Quimper, dénonce dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, les attaques de l'association L214. Celle-ci en submergeant l'entreprise de mails et d'appels, pointe la ligne de l'entreprise, et les pratiques de ses fournisseurs, qui ne seraient pas respectueuses de leurs engagements en matière de bien-être animal.
 

Une pression dénoncée par le chef d'entreprise

Une pression, "350 à 400 mails, des appels téléphoniques incessants reçus au siège et des messages sur les réseaux sociaux" qui n'a pas été du goût du PDG de l'entreprise de distribution de produits frais surgelés, qui dit "défendre des pratiques plus saines et plus loyales entre le monde de la production et celui de la consommation, qui au final favorisera l'émergence de pratiques respectueuses des animaux en élevage."
 


Pour une meilleure rémunération des producteurs

"Je ne veux pas céder, explique ainsi Daniel Sauvaget, dans cette vidéo, puisque le combat d'Ecomiam est tout autre. Nous nous battons depuis le début pour qu'on respecte la rémunération des agriculteurs. C'est pour ça que nous affichons notre marge et les prix pratiqués à l'achat. Nous nous engageons pour que les agriculteurs aient de la visibilité et plus de moyens pour travailler (...) Notre action a une dimension éthique beaucoup plus forte, estime encore le patron d'Ecomiam, que des allégations mises sur des sites."
 

L214 demande à Ecomiam de sortir de ses approvisionnements auprès d'élevages intensifs

L'association L214 contactée, se défend d'avoir exercé cette intimidation sur l'entreprise. Ce serait, explique Brian Mordasini, chargé des relations agroalimentaires pour L214, des mails et appels envoyés par des consommateurs et les adhérents eux-même, incités par la communication diffusée par les soins de l'association. 

Depuis des mois L214 demande en effet à Ecomiam de sortir des approvisionnements en oeufs issus d'élevage en cage et de ceux en poulets provenant d'élevages intensifs. L'association attend de l'entreprise bretonne qu'elle agisse pour relever les standarts d'abattage de poulets de chairs, que les densités soient notamment abaissées dans les poulaillers, les perchoirs multipliés, sans même parler du développement d'élevages en plein air. "Une attente sociétale forte", insiste le représentant de l'association, qui se félicite de l'effort réalisé par certaines grandes enseignes, qui ont réellement banni les oeufs de batterie de leur rayons, au contraire d'Ecomiam.

 

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