Le plan de continuation de Doux a été validé par le tribunal de commerce de Quimper. Une nouvelle période s'ouvre pour le groupe, en redressement judiciaire depuis juin 2012, qui va pouvoir poursuivre son activité. Entre temps, un millier d'emplois ont été supprimés.
Le plan de continuation du groupe Doux (volaille), en redressement judiciaire depuis juin 2012, a été validé vendredi par le tribunal de commerce de Quimper, au terme d'une procédure de 18 mois. Mardi, les dirigeants de Doux avaient présenté aux juges leur plan de continuation de l'activité, avec notamment l'entrée au capital du groupe saoudien Almunajem et de la holding de la famille Calmels, D&P. Le volailler emploie encore 2.100 personnes après s'être séparé de son pôle frais, sacrifiant près d'un millier d'emplois. Il va pouvoir continuer son activité.
"Aujourd'hui, les choses ont avancé, la crise se résout grâce à ses actionnaires, anciens et nouveaux", avait estimé à l'issue de l'audience le 26 novembre Arnaud Marion, artisan du redressement du groupe en tant que manager de transition et appelé à présider le directoire dont l'entreprise souhaite se doter. A ses côtés, selon le nouvel organigramme présenté au tribunal, Jean-Charles Doux, fils du fondateur emblématique Charles Doux, et Martin Calmels, fils de Didier Calmels. L'homme d'affaires, spécialiste de la reprise d'entreprises en faillite, prendra quant à lui la tête du conseil de surveillance.