Un nouveau plan Loup bientôt décliné dans le Finistère. La cohabitation privilégiée

La présence du loup en Bretagne est suivie de près, particulièrement par les éleveurs qui craignent pour leurs troupeaux. Plusieurs attaques ont été recensées... mais aucune depuis plus d'un mois. Les discussions se poursuivent pour trouver des solutions. Le comité loup du Finistère s'est réuni pour la troisième fois ce lundi 9 octobre au Faou.

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25 attaques de troupeaux en 2023 contre 6 en 2022. 50 animaux tués, 20 blessés, exclusivement des ovins. Depuis que le loup a été repéré près de Berrien en mai 2022, les prédations sont examinées de près par le comité loup du Finistère.

Ce lundi, les services de l’Etat ont confirmé le résultat d’un prélèvement génétique effectué à partir d’une boule de poils.

"Il y a un loup mâle garanti, d’origine germano-polonaise, affirme Stéphane Buron, directeur des Territoires et de la Mer du Finistère. C’est la seule certitude que l’on ait. On est incapable de préciser si c’est le même qu’on a vu sur les photos ou non, pour le moment".

26 demandes d'indemnisations

Les membres du comité loup ont fait un point ce lundi après-midi 9 octobre sur les indemnisations des éleveurs attaqués. 26 demandes au total depuis 2022, dont 6 à l’instruction. Pour le reste, le cap ne change pas. "Il n’y a toujours qu’un seul loup dans le Finistère de confirmé, indique Jean-Noël Ballot, membre de Bretagne Vivante et du comité départemental du loup. Il n’y a pas eu d’attaque depuis un mois. Les dernières attaques remontent au mois d’août sur la commune d’Hanvoec".

A lire aussi : En décembre 2022, après les premières attaques, le premier plan loup est lancé

La cohabitation entre le loup et les autres animaux privilégiée

Contrairement au plan national, aucune demande de tir sur le loup n’a été faite. Les différentes parties privilégient la cohabitation avec cet animal protégé par une convention au niveau international.

"J’ai le sentiment que, même si chacun a des sensibilités affirmées différentes, les gens s’écoutent, se réjouit Alain Espinasse, le préfet du Finistère. Notre rôle est de faire en sorte que ça continue".

C’est sur ces bases qu’un nouveau plan loup sera décliné, d'ici la fin 2023, dans le Finistère.

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